Actualités par Costa Rica Immobilier / 2006 - 2019 / "LA CRISE" ... faut gérer !!!

Le but avoué de cette page est de vous présenter ce qui va bien ici, au Costa Rica et ce qui va moins bien chez vous, en France, en Belgique, en Suisse, au Québec …Dans le but premier de contribuer à la « réinformation » qu’offrent parfois les médias alternatifs du Net. Car les medias dits « traditionnels » on cessé depuis belle lurette de vous informer.
A propos de crise, nous pensons que le déclin qui a commencé en réalité en 2007 n’est pas une crise justement mais plutôt une récession. Et une récession ça dure, ça dure … depuis 25 ans au japon par exemple. Et rien ne dit que cette recession aura une fin à moins peut-être de passer par une nécessaire et vitale mutation.
Là est sans doute la clé de la nouvelle ère ...

Mais dans le moment présent, il ne s’agit pas de se lamenter mais plutôt de réagir intelligemment face à ce phénomène. Nous déplorons fortement l’inertie des politiciens, de droite comme de gauche, qui, forts des bienfaits des 30 glorieuses (1945 - 1974) n’ont pas pris la mesure des 35-40 dernières années. Car ils n’ont su que créer de la dette au lieu de développement. Nous disons développement et pas « croissance » (au sens keynésien du terme) car la croissance à tout va, chère aux politiciens de tout poil, n’est qu’un mythe destructeur puisqu’on vit sur une planète finie et qu’on n’en a pas de rechange. A moins bien entendu qu'on choisisse la croissance durable.
Alors plutôt que de croire en leurs vaines promesses, demain on rase gratis, nous préférons anticiper et prendre en main notre vie et notre avenir. Celui de nos enfants aussi. De l’information orientée peut-être mais de la vraie information.

  • 1945 - 1974 : les 30 glorieuses : période de forte croissance économique.
  • 1975 - 2004 : les 30 menteuses : croissance artificiellement entretenue grâce à la dette.
  • 2005 - 2034 : les 30 piteuses ? On en reparle dans quelques années …

D’ici là, on réagit et on anticipe … Coluche disait : "Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça". Oui, pour moi aussi, depuis toujours, "c'est comme ça" ! J'ai juste envie de me donner la chance qu'il en soit autrement ...

PS : introduction à Actualités écrite en 2011


L'Actualité du jour


N° 49 - De Moody’s à l’huile de palme : pauvre France ! A propos des grenouilles françaises (FROGS) et l'argent - NDLR
Publié le : 22/11/2012 - Source : La Chronique Agora / Bill Bonner

Les français grenouilles (FROGS) ont un problème avec l'argentParlons des grenouilles. Nous aimons beaucoup les Français. Nous avons vécu parmi eux pendant 15 ans. Nous avons appris leur langue. Nous avons appris leurs coutumes.

Nous n’avons jamais appris, toutefois, à apprécier la manière dont ils traitent les gens qui essaient de gagner de l’argent. Ils agissent comme si c’était un crime … ou que ça devrait l’être. Et si l’on y réussit - en dépit des efforts des régulateurs, politiciens, bonnes âmes et autres syndicalistes -, ils prennent l’argent.

Personne n’est plus avide qu’un Français qui se moque de la richesse. Il fait semblant de trouver que gagner de l’argent est vulgaire … mais il n’a aucune inhibition quand il s’agit de le dépenser - surtout s’il ne lui appartient pas. Agitez un billet de 10 euros dans les rues du 16ème arrondissement ou d’une banlieue de Seine-Saint-Denis, vous serez bien vite poursuivi par une armée de percepteurs d’impôts.

Le problème, c’est que les percepteurs n’ont plus beaucoup de cibles. Les riches désertent le pays.

Les français grenouilles (FROGS) ont un problème avec l'argentCertaines grandes fortunes françaises ont déjà déménagé à l’étranger pour éviter les impôts que le pays prélève sur la succession et la richesse. A présent, selon les agents immobiliers, les jeunes actifs aisés sont également en train de partir, guère ravis par la perspective d’un impôt de 75 % sur les revenus de plus d’un million d’euros et d’une taxe sur les plus-values dépassant les 60 % sur les actions, les obligations et les cessions d’entreprises …

Augmenter les impôts a coûté à la France certains de ses citoyens les plus prospères et les plus productifs. Mais ça n’a pas beaucoup aidé les finances du pays. Moody’s a dégradé sa dette lundi, la faisant passer de AAA à AA1.

  • M. Hollande et l’huile de palme

Oui, ces pauvres Français ! Ils ont des problèmes. Le pays est envahi par les zombies. Ils sont partout ; la moitié de la production du pays est dépensée par le gouvernement.

Les zombies ont leur homme au pouvoir - François Hollande. Mais le président français est en train de découvrir qu’il ne peut pas faire plaisir à tous les zombies, tout le temps. La France a déjà emprunté et dépensé à l’excès. Le gouvernement ne peut pas mettre la main sur une partie plus grande encore du patrimoine de ses citoyens sans s’attirer le discrédit.

Les français grenouilles (FROGS) ont un problème avec l'argentCela met M. Hollande dans une position difficile. Il doit augmenter ses revenus. Mais il ne peut plus pressurer les riches. Il y a quelques jours, il a expliqué sa démarche. En plus des augmentations d’impôts visant les riches, il propose de faire passer la TVA de 19,6 % à 20 % sur une gamme de produits de consommation. De plus, il imposera des taxes punitives spécifiques à certains produits. Dans cette malheureuse catégorie, on trouve l’huile de palme, pour laquelle la taxe sera quadruplée.

Qu’est-ce qui ne va pas avec l’huile de palme ? Apparemment, certains des zombies de M. Hollande affirment qu’elle est mauvaise pour la santé et pour l’environnement. D’autres zombies, eux aussi ses partisans, mangent beaucoup de Nutella - fabriqué à base de noisettes, de cacao et … d’huile de palme. Les Français en consomment 75.000 tonnes par an. Pour beaucoup, c’est une partie importante du régime alimentaire. Le parti communiste a donc déclaré qu’une taxe sur le Nutella était “une taxe sur les travailleurs”.

Les français grenouilles (FROGS) ont un problème avec l'argentQue peut faire ce pauvre M. Hollande ? D’un côté, il lui faut augmenter les recettes du gouvernement. De l’autre, il y a les communistes. Sans compter les vigoureux adversaires de l’huile de palme !

Oh là là … “le vent tourne pour la France”, a déclaré un gestionnaire de fonds interrogé par CNBC. L’économie ne se développe pas - avec un PIB qui a augmenté de 0,2 % au troisième trimestre, tout à fait sujet à une erreur statistique. Ses riches s’en vont. Son chômage est élevé. Les agences de notation ne la lâchent pas. Et le magazine The Economist lui a une fois de plus consacré sa couverture, montrant des baguettes de pain auxquelles est fixée une mèche allumée, et le titre “France, la bombe à retardement au coeur de l’Europe”.

French bashing“, a soupiré, vexé, le ministre des Finances Pierre Moscovici.

Commentaire CRI :

Les français grenouilles (FROGS) ont un problème avec l'argentJe ne pense pas que tous les français aient un problème avec l’argent. Mais CERTAINS, assurément OUI. Comme les socialistes par exemple. Dont le N° 1, Normal 1er, qui déclare lui-même, en pleine crise post-adolescence : « Je n’aime pas les riches ».

Il n’aime pas les riches, sauf apparemment lui-même et ses bons amis estampillés gauche caviar. Mais par contre, il apprécie assez l’argent des riches pour mettre au point diverses mesures confiscatoires pour le leur prendre.

Il aime aussi l’agent des pauvres apparemment. Assez pour augmenter la TVA, grignoter les retraites des vieux et taxer le Nutella (!) qui, comme chacun sait, donne un gros cul à ceux qui en abusent. Tiens, on pourrait taxer les « gros culs », pourquoi pas ? Car il n’y a pas de fumée sans feu, sûr que ceux-là abusent du Nutella et boivent de l’huile de palme à même la cuve. Haro sur les gros, ils doivent payer ! Taxe sur les Gros Culs, TGC, ça sonne bien en plus !

Personnellement, ce qui me gonfle dans tout cela, comme la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf, c’est cette hypocrisie dégoulinante de démagogie qui suinte des cerveaux ramollos des gens qui nous gouvernent. Même si le chemin est parfois dur, à aucun moment je ne regrette d’avoir quitté cette France molle et décérébrée, cette France d'Aujourd'hui qu'on vous vend et qui, chaque jour un peu plus, court à sa perte. Pas à sa perte du triple A, le AAA, on s’en fout carrément, à sa perte tout court.

Pot de Nulella de 5 kgC’est simple, début 2012 nous avons définitivement coupé le câble TV qui nous reliait encore à certaines chaînes de la télévision française. Ce n’était tout simplement plus possible, au delà du supportable, même à grande distance, de voir s’agiter dans le bocal tous ces crânes d’œufs qui n’ont jamais produit quoi que ce soit dans leur vie nous donner des leçons d’avenir. Une vraie insulte à l'intelligence même pour ceux - et il y en a ! - qui en sont peu pourvu. Il reste Internet bien sûr mais là au moins on peut choisir le programme et éviter le sempiternel ballet des faux-culs, des gros culs, il y en a pléthore au PS. Vous voulez des noms ?

Allez, mangez du Nutella, rajoutez du bon beurre breton et dites « merde » aux donneurs de leçons. Bon appétit !

Astuce : cliquez sur le pot de Nutella ci-contre pour écrire directement au Président de la République. Profitez-en pour lui rappeler que les pots de Nutella de 5 kg ne sont pas encore en vente en France. S'il songe, après la bière et le Nutella (en aurait-il abusé à l'insu de son plein gré ?) à taxer les gros culs, la mise sur le marché français de ces méga-pots s'impose.

Méga-pot = méga-gros-cul = méga-taxe = méga-pognon pour le Président - Méga-génial non ?



N° 48 - Immobilier français : Apocalypse en vue ?
Publié le : 12/11/2012 - Source : AGORA VOX - Le média citoyen

L'immobilier est la valeur refuge par excellence des français depuis des décennies. Malheureusement, certains faits démontrent que le calvaire des propriétaires espagnols pourrait frapper le patrimoine privé de notre pays. Si vous êtes actuellement vendeur de votre bien, lisez attentivement cet article.
"L'immobilier, çà montait, ça monte et çà montera toujours, jusqu'à ce que mon appartement 3 pièces à Paris intra-muros achète la planète Mars !". Soyons sérieux cher propriétaire, cela ne peut pas continuer ainsi !

Depuis que j'ai démarré mon activité en 2004, j'explique à mes clients que la pierre, au-délà d'être financée par ses propres revenus, se finance soit  :

  • Par une banque
  • Par un locataire
  • Par les cadeaux fiscaux

Ces agents économiques sont parfois réunis pour payer une même acquisition, notamment dans l'investissement locatif avec avantage fiscal. Mais une grande majorité de la population achète leur résidence principale par le crédit bancaire et prie pour que la hausse des prix leur garantisse une plus-value en cas de revente. 

Mais ces 3 "contributeurs" sont sur le point de se dérober au même moment sous nos pieds... et le cauchemar pour les banques, leurs clients vendeurs et l'insolvabilité de la nation planent au-dessus de nos têtes.

Les prix immobiliers actuels n'ont plus aucune raison d'être à l'endroit où ils se trouvent et le marché est sur le point de corriger l'aberration économique française. Cette spirale déflationniste pourrait nous emporter dans une crise plus profonde que celle vécue par les espagnols ou les américains et coûter la faillite de notre pays
Depuis 2002, une bulle spéculative géante s'est formée sur le parc immobilier français et nous constatons que les prix sont presque 2 fois au-dessus de la valeur historique en rapport avec le revenu des ménages :

Prix 1965 - 2012 des logements en France en fonction du revenu annuel des ménages

Voyons comment nos 3 contributeurs s'organisent pour mettre un terme à cette anomalie économique :

1- Les banques : effondrement de 30 % en 1 an :

En octobre 2012, le Crédit Logement, organe central de garantie des prêts pour le logement a constaté une chute historique de 30 % de distribution de crédits à l'habitat par rapport à l'année précédente : cela signifie qu'il y a 30 % d'acheteurs en moins dans les cabinets de notaire par rapport à 2011. Qui dit moins d'acheteurs, dit baisse des prix ...

2- Les locataires : 17 % de chômage réel :

3 millions de chômeurs officiels selon l'INSEE. Soit 10,2 % de chômeurs (une plaisanterie sur les vrais chiffres).
Rappelons que cet organisme ne diffuse au public et dans la mass-média que le nombre de chômeurs de catégorie A (demandeurs sans emploi tenus de faire des actes positifs de recherche) ... et les autres, ils comptent pour du beurre ?!

Les catégories de Pôle Emploi

Si l'on additionne les catégories B , C, D et E, ce sont seulement 2 millions de personnes inutiles aux statistiques : soit un taux de chômage réel de 17 % (20 % si l'on compte les DOM-TOM) !

Les vrais chiffres du chômage en 2012

La source de ces chiffres est ici : travail-emploi.gouv.fr

Soit 17 % de la population métropolitaine incapable d'obtenir le moindre logement locatif dans le parc immobilier privé : à moins d'accepter de prendre le risque d'accepter un fort risque d'impayé.

3- Les cadeaux fiscaux : c'est fini !

Depuis 2002, les lois de défiscalisation ont toujours été de plus en plus attractives au fil des ans : de la loi Besson à la loi Scellier nous sommes passés d'une déduction sur le revenu imposable à une réduction directe sur l'impôt et du revenu locatif imposable ! La hausse continue des avantages fiscaux sur l'immobilier locatif a donc contribué à une hausse du nombre d'acheteurs et donc à la hausse des prix. Mais fin 2012, marche arrière ! La loi Duflot met au régime la généreuse Loi Scellier.
2013 signe la fin d'une hausse continue de 11 ans des avantages fiscaux accordés aux investisseurs.

Comparatif 2012 Duflot - Scellier intermédiaire

CONCLUSION :

La baisse de distribution de crédits à l'habitat, l'évaporation du nombre d'actifs dans une population vieillissante et le retour de bâton fiscal auront l'impact suivant : les prix immobiliers actuels vont rapidement tomber de leur état de lévitation avancée d'ici mi-2013 et pourraient poser un sérieux problème de dépréciation aux banques détentrices des prêts accordés à leurs clients.

Le phénomène immobilier espagnol est sur le point de se reproduire en France avec des conséquences catastrophiques pour les comptes publics. Si le Crédit Immobilier de France vient de faire les frais d'une anticipation de l'éclatement de la bulle immobilière, notre pays est incapable de supporter la nationalisation de l'ensemble de son système bancaire !

UN CONSEIL : Si vous êtes vendeur d'un bien, faîtes en sorte de vous débarrasser maintenant de ce qui pourrait devenir votre pire cauchemar dans les mois à venir.
N'oublions-pas que l'Etat, faute de moyens financiers adaptés, est entré dans une politique de confiscation de la propriété (lire cet article sur mon blog) ... Dans ce contexte, nous pourions voir des prix divisés par 2 dans les grandes métropoles ...

Commentaire CRI :

Allez, pour la route, une petite sur la chute programmée de l’immobilier en France, ça faisait longtemps …

La bulle immobilière va bientôt éclater en FranceLe graphique sur le prix des logements en France en fonction du revenu annuel des ménages est plus que parlant. De 1965 à 2002 le prix des logements est très visiblement contenu dans un tunnel avant d’en jaillir comme le diable de sa boite fin 2002. Pour ne plus y retourner depuis.
Or ce sont les ménages, les gens qui habitent durablement l'endroit, qui, hors période exceptionnelle, font le marché de l’immobilier. Il semble que la bulle soit sur le point d’éclater. Elle ne peut faire autrement qu’éclater. Même si encore bien trop d’argent gratuit (la planche à billet permanente des américains entre autre) continue de nourrir la bulle ça et là. Plus pour longtemps, je l’espère.

Car pour moi, la chute annoncée de l’immobilier est plutôt une bonne nouvelle. Car à qui finalement bénéficie cette envolée démentielle des prix depuis 2002 ?

  • Aux ménages primo-accédants, les plus jeunes, obligés de s’endetter plus longtemps pour acheter moins bien et plus petit ? Certainement pas !
  • A ceux qui vendent pour acheter autre chose ? Non plus car si d'un côté ils vendent cher, de l'autre ils rachètent également cher et au final y perdent largement à cause des frais plus élevés : État glouton phagocyteur de votre richesse, notaire, agence immobilière, diagnostics divers et variés, avariés même pour certains car comme pour le yaourt, il y a une date de péremption …
  • A ceux qui ne vendent pas mais voient pourtant leur patrimoine artificiellement gonfler ? Augmentant ainsi le prix des assurances, impôts et taxes diverses grevant les possessions foncières. Non plus !

Eclatement de la bulle immobilière en France en 2012, 2013 et 2014Cette hausse, à part pour ceux qui achètent et revendent au bon moment - et encore à condition de ne pas racheter d’immobilier - ne profite pas à grand monde.
- Au contraire elle entretient un faux espoir de richesse et de sécurité pour ceux qui pensent être assis sur un tas d’or alors qu’il ne s’agit en réalité que de la brique, du ciment, du métal et du plastique.
- Elle gonfle également le bilan des banques qui, après avoir joué aux casinos avec votre argent, sont déjà pour beaucoup au bord de la faillite pure et simple.

Je suis toujours sidéré quand je rencontre des gens qui, en parfaite bonne foi, sourire satisfait (voire béat) aux lèvres, contents d'eux-mêmes, tranquilles comme Baptiste, heureux comme Ulysse, hilares pour les plus optimistes, me vantent « leur pavillon de banlieue 120 m² + terrain format timbre poste » qu’ils évaluent à près de 500.000 €. Ou bien « leur maison de village près du Lubéron » rénovée en menuiserie bas de gamme de chez Mapaire et parquet flottant acheté en promo du mois - déstockage chez Saint-Monclou. Pourtant, du vieux rénové avec du moche ça restera toujours du vieux rénové avec du moche. Rien qu'en photo ça saute aux yeux. Sauf si l’agent immobilier a vraiment du talent mais ça c’est une autre histoire.
Beaucoup ont du mal à comprendre que ce n’est pas parce qu’un « gringo loco » - dit-on au Costa Rica dans ce cas - a acheté, au plus fort de la bulle, une maison du quartier à un prix délirant que toutes les autres valent ce prix bullesque ad vitam æternam.

Par conséquent, c’est peut-être, sans doute, sûrement, le moment pour les vendeurs de comprendre que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et que si, par miracle, la bulle immobilière en France n’a pas encore éclaté, elle ne va pas tarder à le faire.

Alors OUI, 10 fois OUI, VENDEURS, et bien vendez pendant qu’il est encore temps !



N° 47 - Rats des villes et rats des champs : adaptez votre patrimoine à la future crise monétaire. Par Charles Sannat.
Publié le : 31/10/2012 - Source : Protection & Rendements

Un pessimiste est un optimiste bien informé. Voilà je trouve un excellent résumé de ce qui doit animer chacun d’entre nous dans sa gestion patrimoniale.
Le monde pour de très nombreuses raisons traverse la plus grave crise économique de toute l’histoire mondiale. Soyons lucides.

La prochaine étape : la crise monétaire

La crise monétaire à venirIl n’y a et il n’y aura aucune façon indolore ou facile de sortir de cette crise économique. Au bout du chemin, il n’y aura aucun mystère et le règlement de cette crise sera inévitablement monétaire. Simone Wapler a su montrer et démontrer d’ailleurs qu’à ce sujet, les grandes manoeuvres avaient déjà commencé depuis bien longtemps.

Pour la majorité des gens, il est assez facile de se protéger d’une crise financière et boursière. Il suffit de ne pas avoir d’actions, ou alors d’en détenir un pourcentage relativement faible de son patrimoine.

Pour la majorité des gens, éviter une crise bancaire est envisageable. Surtout en restant dans de grandes banques, de taille “systémique” comme on dit désormais, qui seront toujours sauvées par le contribuable. Tant que votre banque ne fait pas faillite, votre argent est sauvé.

Pour la majorité des gens, on peut éviter une crise économique. Plus ou moins certes, mais dans un pays comme la France, avec ses amortisseurs sociaux - c’est-à-dire l’indemnisation du chômage par exemple -, la crise est restée jusqu’à maintenant plutôt virtuelle pour tous ceux qui ont pu conserver leur emploi.

Ce qui est certain, et vous l’aurez deviné, c’est que personne ne peut éviter une crise monétaire, pour la simple et bonne raison que l’ensemble de vos avoirs, de vos actifs, sont exprimés en monnaie. Si la monnaie a un problème, tout le monde a un problème.
C’est parce que la prochaine étape sera la résolution monétaire des choses que nous plaidons encore et toujours auprès de nos lecteurs pour qu’ils prennent conscience de la nécessité de surpondérer les actifs tangibles dans leur patrimoine.

Votre impératif : accorder plus de place dans votre patrimoine aux actifs tangibles

Disons-le clairement, les actifs tangibles ne sont pas très nombreux.

L’or et l’argent

Il y a bien sûr les métaux précieux. L’or et l’argent. Je ne peux que conseiller d’en posséder. Il convient de s’intéresser tout particulièrement aux pièces d’or et aux pièces d’argent qui dans le domaine de l’investissement en or : elles vous donneront les meilleures performances grâce au phénomène de prime. Evitez les lingots qui ne sont pas fractionnables et qui vaudront toujours le prix d’un kilo d’or. Les pièces, elles, vaudront plus que leur poids en or.
Cependant, un patrimoine ne peut être exclusivement composé d’or, surtout si les sommes à placer sont importantes.

L’immobilier

L’immobilier à usage de placement locatif est à fuir. N’oubliez pas qu’avec le massacre fiscal en cours l’immobilier est la proie rêvée pour la créativité fiscale de notre gouvernement. L’immobilier ne se délocalise pas. A moins de le revendre et de vous acquitter des taxes ici, vous ne partirez jamais avec votre studio en Belgique, sauf si vous avez acheté un mobil-home

La résidence principale, je la mets à part. En effet, elle vous rapporte quelque chose d’essentiel, sa valeur d’usage. On vit dans son appartement ou dans sa maison. On ne vit pas dans ses lingots ou dans son contrat d’assurance-vie.

Mieux vaut avoir un appartement acheté très cher au plus haut de la bulle immobilière mondiale la plus importante de tous les temps, que de continuer à conserver des obligations d’Etats en faillite dans son contrat d’assurance-vie. L’idée n’est pas de vous faire acheter de l’immobilier. Il est trop cher actuellement et la baisse à venir sera très forte. Mais il vaut mieux détenir un bien dans lequel on vit qu’un tas de créances pourries sur des Etats moisis. C’est donc une question d’arbitrage.

La résidence secondaire doit aussi être traitée de façon spécifique. Si elle dispose d’un bon poêle à bois, d’un superbe potager, d’un poulailler, idéalement d’un puits avec de l’eau potable, que vous l’équipez de quelques panneaux solaires … et que vous garnissez le tout de quelques réserves bien pensées de boîtes de conserves… vous pourriez vous sentir extrêmement heureux le jour où la crise monétaire surviendra. C’est donc une alternative de diversification qui peut être utile si les choses devaient mal tourner …

Terres agricoles et forêt

Il y a quelques mois, la patronne du fonds d’Harvard (l’université américaine), qui gère un trésor de guerre de plus de 32 milliards de dollars, a souhaité diversifier ses actifs en achetant ni plus ni moins que 172.000 hectares de forêts - ce qui fait somme toute une propriété de taille confortable !

Que fait Harvard avec 172.000 hectares de forêts ? Eh bien d’une part, ils diversifient leurs avoirs dans des actifs tangibles et d’autre part privilégient un placement qui peut apporter un rendement (la coupe de bois rapporte de l’argent chaque année). Mais surtout, surtout, dans un monde de raréfaction des ressources, ils investissent pour le long terme. Le très long terme. Il n’y a rien de plus tangible qu’une forêt ou qu’une exploitation agricole. Soit dit en passant, chaque être humain ayant besoin de s’alimenter et de se chauffer … nous parlons là du besoin primaire numéro 1 pour toute existence digne.

Si vous ne pouvez pas vous payer 172.000 hectares, ce qui est compréhensible, rien ne vous interdit d’investir dans les forêts ou terres agricoles. Vous pouvez aussi acheter des parts de groupements fonciers agricoles ou forestiers.

Ne vous trompez pas d’ennemi : pensez stratégie avant fiscalité

Vous l’aurez compris, vous devriez mettre au coeur de vos préoccupations et de votre stratégie non pas les aspects fiscaux (qui contrairement à ce que l’on pense ne sont que de peu d’intérêt) mais le développement prochain de cette crise. Non, ce qui va peser sur votre patrimoine sera la crise monétaire. Il ne faut pas se tromper d’ennemi, même si les impôts vous exaspèrent.

Seuls les actifs tangibles, c’est-à-dire “hors monnaie”, vous permettront de sauver les meubles.

Le patrimoine idéal doit donc aujourd’hui tourner autour d’une résidence principale de qualité vous permettant d’affronter un choc économique majeur. Des métaux précieux sous forme de pièces d’or et d’argent. Et enfin, pour les sommes les plus importantes, de terres agricoles, sylvicoles ou de forêts qui seront certainement avec l’or les meilleurs placements des 30 prochaines années. La terre n’est pas nécessairement située en France.

Les réserves de cash doivent être réduites à leur minimum ou assurées par un montant au moins identique en or (si vous détenez 10.000 euros à la banque, il faut 10.000 euros d’or).

Dans ces conditions, votre patrimoine passera la crise monétaire à venir, et vous pourrez aborder sereinement le monde d’après.

Si vous n’avez pas les moyens de faire tout cela … pensez sérieusement à quitter les villes, à rejoindre les campagnes. C’est exactement ce que font les Grecs avec quatre ans d’avance sur nous. 60 % des habitants des villes souhaitent partir à la campagne. Il ne faudra pas le faire lorsqu’il sera trop tard. C’est un peu l’histoire du rat des villes et du rat des champs que l’on raconte à nos enfants.

Comme le disait Winston Churchill, “il vaut mieux prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par le cou”.

Le monde change. La gestion de votre patrimoine doit aussi changer. Il n’y a que comme cela que vous pourrez vous préparer au monde d’après.

Commentaire CRI :

Oui, le monde d’après … C’est notamment parce nous souhaitons y entrer dans de bonnes conditions que nous sommes venus nous installer au Costa Rica. Et parce que la « France d’aujourd’hui » n’est plus vraiment la France et pourtant nous ne sommes pas si vieux … beaucoup de dégâts donc, en si peu de temps !

Aucune nostalgie là-dedans, pas le genre de la maison, juste la volonté de ne pas sombrer par impuissance, par impossibilité de faire quelque chose.

Si vous lisez ces chroniques ou bien les sites de réinformation dont le nombre explose sur le Net - les gens en ayant assez d’être pris pour des jambons par les médias officiels - vous avez déjà compris qu’il ne faut pas écouter le chant des sirènes. Car le bateau prend l’eau de partout et va rester un moment entre 2 eaux avant de couler. Place maintenant au chant du cygne, c’était bien, c’était vraiment bien mais c’est fini, terminé !

Le rat des ville et le rat des champs au Costa RicaNous n’allons pas nous étendre sur l’or et l’argent, ce n’est pas notre business, sauf pour vous dire que partout dans le monde, je dis bien partout y compris dans les petites villes du Costa Rica (Santa Cruz / Guanacaste par exemple) de minuscules officines rachètent l’or des particuliers. Derrière ces opérations de rachats massifs, se cache certainement quelque chose d’ÉNORME à venir. Un pays, des pays, des systèmes financiers achèteraient-ils tout l’or et l’argent disponible de la planète en vue de l’écroulement monétaire à venir ? Car après l’écroulement annoncé il faudra bien créer un autre système monétaire, plus solide, plus fiable que celui d'aujourd'hui, à l'agonie. Par conséquent un système adossé à des garanties tangibles et non à de la dette comme aujourd'hui … vous commencez à comprendre ? Hypothèse à garder en mémoire, elle pourrait en effet se confirmer plus tôt que prévu.

Charles Sannat nous dit que l’immobilier locatif est à fuir. Avis partagé, nous avons déjà évoqué le sujet précédemment. L’un des derniers vecteurs, à priori sûr, de conservation et de valorisation de pouvoir d’achat reste la fameuse « assurance-vie ». Et pourtant … et pourtant … avis de tempête force 10 à venir sur l’assurance-vie. Groupama par exemple est-il en faillite ? Et nous pourrions citer d’autres groupes de « banque-assurance » (quel vilain mot !) dans le même cas et non des moindres. Quand je pense que la majorité d’entre vous pense que leurs actifs chéris sont en sécurité dans ce type de support-papier, j’en ai le vertige ! Et c’est sans compter sur l’appétit vorace du gouvernement de la France (en faillite elle aussi) qui salive déjà sur les près de 1.400 milliards d’euros placés en AV.
Immobilier locatif et assurance-vie, 2 placements qui ont vécu, « Ça eu payé » comme disait Fernand Raynaud.

Alors OUI, 10 fois OUI, il nous reste l’immobilier et les terres agricoles pour traverser les turbulences à venir de façon plus confortable. L’immobilier au Costa Rica est faiblement taxé ce qui en fait un vrai placement et non un placement qui s’érode au fil du temps, taxes obligent. Que ce soit pour la résidence principale, la résidence secondaire ou bien l’achat de terres (agricoles ou pour lotir).
Le must étant la terre agricole de rendement, voyez notre offre sur l’huile de palme.

Allez, salut les rats, à plus tard, à la ville ou bien aux champs, on assure !



N° 46 - Séisme pour l'emploi en Belgique où Ford annonce la fermeture de son usine. Plus de 10.000 emplois directs et indirects menacés !!!
Publié le : 24/10/2012 - Source : Boursorama

Ford Belgique - Fermeture Genk - 1Le constructeur automobile américain Ford a provoqué mercredi un séisme en Belgique en annonçant son intention de fermer d'ici à la fin de l'année 2014 son usine de Genk, ce qui entraînerait la suppression de plus de 10.000 emplois directs et indirects.

La fermeture de Ford Genk, dans le nord est du pays, qui emploie 4.300 personnes, s'inscrit dans un plan visant à "s'occuper des surcapacités de production liées à la baisse de plus de 20 % de la demande globale sur le marché automobile en Europe de l'Ouest depuis 2007", a expliqué le groupe.

Le constructeur américain espère de la sorte "renforcer l'activité en Europe et renouer avec une croissance rentable", a déclaré Stephen Odell, PDG de Ford Europe.

"Il est essentiel que les différentes autorités concernées collaborent au mieux afin d'assurer un accompagnement optimal des travailleurs. Il est tout aussi essentiel que les différentes autorités s'unissent en vue de trouver de nouvelles activités économiques pour la région", a réagi le Premier ministre, Elio Di Rupo, en se disant "consterné".

Ford Belgique - Fermeture Genk - 2Bien qu'attendue, la nouvelle avait été accueillie par des larmes et des cris de colère mercredi matin par les centaines de salariés qui s'étaient rassemblés devant l'usine.

"Triste, en colère, irrité ... c'est ce que tout le monde ressent ici", a déclaré à l'AFP un responsable du syndicat socialiste FGTB, Rohnny Champagne. "On se sent trahis, on avait un contrat, un contrat de travail jusqu'à 2020 et maintenant c'est fini", ajoutait un salarié, Jean-François Muto.

Surcapacité : à la mi-septembre, Ford avait rassuré ses salariés belges en laissant entendre que Genk produirait les nouvelles Mondeo, S-Max et Galaxy. Mais selon le plan présenté mercredi, ces nouveaux modèles sera produits à Valence, dans l'ouest de l'Espagne. L'assemblage des C-Max et du Grand C-Max actuellement produite en Espagne pourraient être transférées vers Sarrelouis, en Allemagne.

Les Belges sont d'autant plus amers qu'ils avaient accepté il y a 2 ans des baisses de salaires et un renforcement des cadences et que l'usine avait reçu plus de 40 millions d'aides publiques. Ils seront finalement uniquement chargés de poursuivre jusqu'en 2014 l'assemblage des anciens Mondeo, S-Max et Galaxy.

Ford Belgique - Fermeture Genk - 3Quatre fournisseurs locaux de moteurs, tableaux de bords et autres sièges de voiture, qui emploient en tout quelque 1.300 personnes, figurent parmi les premières victimes collatérales. En tout, la région de Genk, un ancien bassin minier, devrait perdre plus de 10.000 emplois, ce qui constitue une "tragédie" pour "toute la Flandre", a déclaré le chef du gouvernement flamand, Kris Peeters.
L'impact s'étend jusqu'à la Wallonie (sud), où les salariés d'ArcelorMittal s'inquiètent d'une chute probable des commandes pour les tôles galvanisées produites à Liège pour Ford.

Polémique : 15 ans après la fermeture de Renault Vilvorde et deux ans après celle d'Opel à Anvers (nord), l'arrêt de Genk est un nouveau coup très dur pour l'industrie automobile belge. L'organisation patronale flamande Voka a déclenché une polémique en imputant immédiatement cette fermeture à des coûts salariaux trop élevés en Belgique.

"Comme chacun sait, nos coûts salariaux sont ici inférieurs à ceux de l'Allemagne et représentent 5,5 % des coûts de production. C'est la surcapacité qui est le véritable problème", a répliqué la FGTB. Le parti d'extrême gauche PTB a quant a lui réclamé une réquisition de l'usine.

Cette annonce intervient alors que le gouvernement doit trouver quelque 3,7 milliards pour boucler son budget 2013. Son aile libérale plaidait déjà pour des baisses de charges.

Commentaire CRI :

Il y a des chiffres fatals qu’on n’a pas envie de commenter … 10.000 emplois de plus dans la poubelle de la mondialisation … Chez Ford qui plus est, né en 1903, soit plus d’un siècle, quatrième constructeur mondial après General Motors, Toyota et Volkswagen, plus de 350.000 emplois directs … et aujourd’hui, après sa restructuration 2006 - 2008, marque bénéficiaire à peu près partout sur la planète.

Après Peugeot en France c’est maintenant au tour de Ford en Belgique de toucher le fond. Une idée comme ça, pour aider, peut-être pourrait-on envoyer chez nos amis belges notre sémillant Ministre du « redressement productif » ?
Epave Ford Mustang« Ministre du redressement productif », je cite, titre ridicule qu’on dirait tout droit sorti d’une réunion de camarades ayant fortement abusé de la vodka ex-soviétique ou du rhum cubain. Mais qui sied pourtant merveilleusement bien à
Arnaud Montebourg.
Je plaisante bien entendu, nos amis belges ont bien assez de soucis comme cela pour ne pas en rajouter. Ils nourrissent déjà suffisamment, je suppose, vu l’état de déliquescence avancée de leur pays, de « redresseurs productivistes » maison chez eux.

C’est aussi l’occasion de rappeler que parmi les 38 ministres de l’actuel gouvernement socialiste français, 37 sont issus de la Fonction Publique. Sûr qu’aussi bien armée, la France va se redresser productivement. A coups de redressitude ...

En attendant, toute notre sympathie à la Belgique pour ce coup dur, ce coup bas suis-je tenté d’ajouter.



N° 45 - La taxe sur les retraites sera plus lourde que prévue. Haro sur les Vieux !!!
Publié le : 17/10/2012 - Source : Création Entreprise .FR

Un « Vieux couple Signé John Currin, daté de 1993La taxation des retraités, annoncée par le gouvernement, sera bien effective, à partir du 1er avril 2013 : elle sera plus importante que prévue mais ne touchera pas les pensions les plus modestes. Lesquelles ?

C’est une mesure qui risque de laisser des traces dans l’électorat des seniors (les 60-64 représentent environ 9 % du corps électoral français et les 70 ans et plus près de 20 %, soit la plus large part).
Le gouvernement va instaurer l’an prochain une taxe sur les revenus des retraités. Elle ne sera évidemment pas uniforme, mais modulée en fonction du niveau des pensions.

Taux d'imposition à 0,3 % dès l'année prochaine :


En revanche le taux d’imposition devrait plus fort que prévu la première année : 0,3 % contre 0,15 % prévu initialement. Cette taxe devait, au départ, être progressive et atteindre la barre de 0,3 % en 2014.
Le gouvernement a donc décidé d’aller plus vite. Cette accélération devrait permettre de faire rentrer 300 millions d’euros dans les caisses de la Sécurité sociale dès 2013, une somme qui sera affectée au financement de l’autonomie et de l’indépendance en faveur des personnes âgées.

En contrepartie de cet effort, l’assiette de cet impôt additionnel sera réduit : le groupe majoritaire à l’Assemblée (PS) serait parvenu à négocier avec le gouvernement une exonération pour les retraités qui versent une CSG réduite de 3,8 % et dont l’impôt est inférieur à 61 € (ils sont imposables mais ne payent pas).

Taxe applicable au 1er avril 2013 :


2,5 millions de retraités, parmi les plus modestes, seraient dans ce cas.
Au total, la taxe de 0,3 % concernera, à compter du 1er avril 2013, les 7,5 millions autres retraités.

Gérard Bapt, rapporteur PS du budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée a également précisé que toutes les associations concernées sont favorables à un financement public de la dépendance et non au recours à des assurances privées.

Commentaire CRI :

« Taxe 2012 sur les retraitesTaxe sur les retraites allégée en commission », « taxe sur les retraites alourdie », « taxe sur la bière » (là on croit rêver mais non), Taxe sur « les boissons énergisantes contenant un seuil minimal de 0,22 gramme de caféine par litre ou un seuil minimal de 0,42 gramme de taurine par litre » …

Tapez simplement « taxe retraite » sous Google pour obtenir ces résultats hallucinants ! Étant pourtant averti, un initié même (c’est encore légal) du monde économique d’aujourd’hui, je dois néanmoins parfois me pincer pour savoir si personne n’a versé d’hallucinogène dans mon café du matin. A propos de café, le café du Costa Rica est vraiment excellent, je vous le recommande !

Revenons à nos moutons, à nos retraites plutôt, à la taxe sur les moutons, euh la taxe sur les retraites … bon, en fait c’est la même chose. Le gouvernement vous prend pour des moutons et le bon berger Hollande s’apprête à vous tondre. Avant l’hiver de surcroît, d’habitude la tonte des moutons c’est au printemps, ou mieux, en été, quand tout le monde a bien chaud en vacances. Doivent sacrément avoir besoin de laine les bergers …
Depuis un certain temps, je la sentais venir la nouvelle taxe sur nos anciens … Je me demandais comment « ils » allaient l’amener celle-là. Et bien tout simplement, « taxe sur les retraites », elle porte bien son nom, simple, sobre, efficace ! Ça sonne toujours mieux que « taxe sur les vieux », « taxe sur la fin de vie », « taxe sur les vieux riches », « taxe pré mortem » … La taxe post mortem elle, existe déjà, sous le nom de « droits de succession ».

Je me demandais quand les autorités allaient s’attaquer de front à leur électorat. Car c’est vrai, on l’entend depuis un moment déjà, « les vieux sont des nantis, ils possèdent la majorité du patrimoine, ils ont le mauvais goût de vivre de plus en plus vieux, les vieux ! ». Rajoutons qu’ils augmentent ainsi considérablement le coût de leur retraite, leurs petites misères quotidiennes puis leurs maladies plus sérieuses nous ruinent et dans leur dernière année de vie, paraît-il, ils dépensent autant en soins de santé que durant leur vie entière. Et ça, c’est très très mal ! Pourtant il y en a bien qui en profitent de l’argent des vieux, ça va bien quelque part et pas à l’hôpital ni à « la santé » sinon ça se saurait, ça se verrait au moins. Un mystère de plus qu’il faudra bien élucider un jour …

Revenons à nos vieux moutons. D’un point de vue strictement économique, il est vrai que les « 30 Glorieuses » - Requiescat in pace - ont énormément favorisé la classe d’âge qui est aujourd’hui à la retraite. Beaucoup d’entre eux, à force de travail, ont bénéficié de « l’ascenseur social » et se sont sortis de leur position d’origine. Leurs parents étaient des prolétaires et eux sont aujourd’hui des petits bourgeois, au sens non péjoratif du terme. Un vrai progrès social généré par l’économie de consommation qui connaît aujourd’hui des ratés. Ils ont travaillé donc, c’est indéniable et ils vous diront qu’ils ont cotisé (aïe, le mot est lâché) toute leur vie et que c’est donc NORMAL qu’ils bénéficient aujourd’hui de leurs avantages, bonnes retraites, maisons principales et secondaires, assurances vie bien garnies, vacances au soleil … Le crédit remboursé en monnaie de singe grâce à l’inflation des années 70 les a aussi considérablement aidé à s’enrichir. Est-ce un mal ? Absolument pas !

Le problème crucial est que ceux qui viennent après eux, leurs enfants, leurs petits enfants ne bénéficient pas de la même conjoncture économique favorable et commencent à en souffrir. Autant il est facile de s’habituer à mieux, autant il est pénible de déchoir socialement. Et c’est ce qui est en train de se passer, c’est ce qui se passera de plus en plus tant qu’une solution ne sera pas trouvée par un homme politique providentiel qui nous fait cruellement défaut. Et cette solution ne s’appelle pas croissance, la CROISSANCE C’EST FINI !!!

Nos vieux, aujourd’hui et plus encore demain, vont donc obligatoirement mal vivre cette stigmatisation - on va désormais crier « Haro sur le vieux » - qui s’annonce car beaucoup ont cru que leurs cotisations serviraient, un jour, à financer leur RETRAITE. Or rien n’est plus faux, leurs cotisations de l’époque ont été englouties ailleurs, elles n’existent plus. Aujourd’hui et plus encore demain c’est la DETTE qui finance leur retraite. Et la dette c’est quoi ? C’est qui plutôt ? La dette c’est vous, c’est eux, c’est moi, ce sont les enfants et les petits enfants des vieux d'aujourd'hui à qui l’État va progressivement taxer la retraite, 0.15 % - 0.30 % - 0.80 % - 1.50 % - 3 % - 5 % - 10 % - 15 % - … c’est comme la CSG, c’est SANS FIN !

Alors les vieux, petit à petit, insidieusement seront ruinés, les transferts naturels vers leurs enfants (qui eux sont déjà en marche forcée vers la pauvreté) ne se feront pas et c’est ainsi que presque toute la population d’un pays, d’un continent et plus qui se trouvera paupérisée, retour case départ, tout ça pour rien !!!

J’avais prévu de finir gaiement cet exposé en donnant notamment quelques solutions pour ne pas se laisser dépouiller mais là maintenant, franchement, je suis un peu déprimé - même si rien de tout cela ne me surprend - de constater à quel point le calendrier de la ruine programmée des français et autres nations similaires se réalise inexorablement. Pour arranger le tout, il pleut des seaux, alors plus tard …

On est déjà plus tard, il ne pleut plus au Costa Rica … je reprends. Les travailleurs de l’époque des 30 Glorieuses ont donc été trompés par les politiques d’alors qui, en bons politiques, font uniquement de la gestion à court terme, après moi le déluge. Encore que les politiques jusqu’à de Gaulle avaient plus de conscience morale que ceux d’aujourd’hui. Vrai qu’après le Grand Charles, c’est le grand vide. Côté moral s’entend, car côté nuisances c’est le summum. L’argent des retraites a donc été dépensé à l’insu du plein gré (j’adore cette expression) des futurs retraitables. Ce qui ne les empêchent pas le moins du monde de demander leur « dû » (Cf. j’ai cotisé), les vieux. Manquent pas de culot quand même les vieux, on a beau leur expliquer que l’État a mangé la grenouille, ils veulent quand même leurs sous …
Nous sommes donc face à une impasse. Car comme nous venons de le voir, les vieux ont cotisé (aïe aïe aïe) et les jeunes aspirent à une vie meilleure ou au moins égale à celle qu’ils ont connu durant leur enfance. Pas gagné du tout !

Moralité : pour tous les aspects importants de la vie, la retraite en est un, ne faites JAMAIS confiance à ceux qui piochent dans votre porte-monnaie en arguant du fait que c’est pour votre bien. Cela vaut pour tous les systèmes, que ce soit la retraite par répartition, par capitalisation (cas des fonds de pension US au bord de la faillite) ou un mélange des deux. Car promettre n’engage à rien, ceux qui ont promis par le passé ne sont plus là aujourd’hui pour répondre de leurs mensonges et ceux qui promettent aujourd’hui ne seront pas là demain lorsque l’heure sera venue pour vous de passer à la caisse.

La solution est donc AILLEURS …

Les Vieux de la vieille avec Jean Gabin et Pierre Fresnay



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