Personnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...
Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.
Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.
Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...
@ bientôt,
La « Loi de Murphy » dit - en substance - que tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera nécessairement mal.
Cette loi s’applique particulièrement au Costa Rica mais ... à l’envers. Car ici, manifestement, tout ce qui peut aller bien … va bien !
La preuve par l'image :
Un pan de la digue s'est effondré sur le tuyau de vidange de la lagune N° 10
A la recherche du tuyau perdu ...
Alfredo est pensif ... Comment va-t-on se tirer de ce merdier ???
Adémar, enfin victorieux dans son combat contre la gadoue, va enfin pouvoir sortir du trou.
Moralité : au Costa Rica, tout ce qui peut se boucher … se bouche … et se débouche ! Cela vaut aussi pour les toilettes, les habitués du pays ne savent que trop bien de quoi je parle. Pour les cas extrêmes (et il y en a !), je peux prêter la pelleteuse.
Gerardo a reçu une jolie pelleteuse jaune pour son Noël et dès qu'il échappe à notre surveillance, on le retrouve dans la vase à faire des trous partout !
On avait d'abord imaginé n'avoir qu'une seule lagune sur laquelle on aurait pu faire du bateau comme dans la Rade de Brest mais finalement, pour le même prix on en a eu 2. On avait même pensé y mettre le catamaran mais du coup, ça ne va plus être trop possible. Il tiendra largement dedans certes mais pour virer de bord, ça va être compliqué, même pour les bons marins bretons que nous sommes.
Ben non, finalement on va en avoir 4 des lagunes pour le prix de 2. Car en creusant on trouve forcément des trucs et il faut s'adapter à la réalité du terrain comme on dit. El Arquiloco nous avait pourtant bien prévenus : "les gars, n'oubliez pas, c'est un écolodge, on ne bouge pas un cm³ de terre, pas de mouvement de terrain !". Bon, pour le coup c'est un peu raté mais, vraiment, je le jure, on a été obligé.
Car ne garder qu'une seule lagune nous aurait contraint à creuser une extrémité de l'étang à 10 mètres de profondeur environ (le dénivelé) et forcément El Arquiloco n'aurait pas été content car alors on aurait mis de la terre partout. Sans compter que la pression de l'eau aurait été démentielle sur la digue et qu'on aurait assurément risqué à chaque instant la rupture de barrage, la grosse tuile ! Or pas question de prendre le risque de perdre bêtement nos futurs hôtes ! Une digue qui explose et on les retrouve là-bas, tout en bas, au fond, dans le Lac Nicaragua. Sans compter les poissons irrémédiablement perdus !!
A l'extrémité de la lagune N° 4, se trouve la source qui alimente notre future aire de jeu. Les sources en réalité car aujourd'hui un petit coup de pelleteuse malencontreux (pas fait exprès, je le jure !) a permis d'en découvrir d'autres. D'habitude c'est moi, Don Estéban, qui fait des découvertes (une cascade, des tombes, de l'or ...) mais cette fois-ci c'est Éric, celui qui n'a pas encore de surnom ... mais ça va venir ... question de temps.
Car aujourd'hui Éric, qui sans doute n'avait rien de mieux à faire de son temps, s'est amusé à ôter la peau d'un serpent. Un beau tiercopelo de 1.70 mètre que mon péon a tué ce matin dans la bananeraie, à la finca. Nous ne tuons jamais aucun animal sauvage à part les tiercopelos qui sont légion autour de ma modeste demeure. Il faut dire que nous sommes entourés par 3 côtés de forêt tropicale. En 10 jours seulement, nous sommes tombés sur 4 "fers de lance", autre nom de ce serpent qui est considéré - à juste titre - comme l'un des plus dangereux au monde.
J'en reviens à la découverte d'Éric, l'une des sources coulerait "bleu". Aurait-on découvert un nouveau Rio Celeste comme il y en a déjà un pas loin ? J'espère ... mais le bougre étant un tantinet daltonien, je crains qu'en réalité l'eau ne soit rose ou jaune, va savoir ... réponse très prochainement ...
Quand El Boss va lire ça demain matin, sûr et certain qu'il va nous appeler de Francia à l'aube !
Allez, à bientôt, on a encore pas mal de trésors à découvrir ... Pura Vida !
Avant :
Après :
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on y a pas été de main morte ! Ne subsiste qu'une bodega pour le gardien et une seconde pour stocker le matériel
1er chapitre d’une histoire qui devrait en compter pas mal d’autres dans les années qui viennent. En gros c’est la chronique ordinaire d’un fou (moi - Don Estéban) qui a une vision sur un terrain et qui en parle à un autre fêlé (lui - El Boss) qui du coup l’achète et demande à un autre frappé (lui - El Arquiloco) de construire dessus un truc de dingo … Et le pire dans tout ça c’est que toute cette équipe de frapadingues va le faire !
Entre temps, quelques autres azimutés - certainement sans bien mesurer la portée de leurs engagements - se sont greffés sur le bazar et désormais il est question d’un gros catamaran de croisière :
Le Cata :
Qu’on va transatlanter jusqu’au Costa Rica via le Canal de Panama et tant qu'à faire n'importe quoi autant le faire bien alors il est aussi question aussi d’une île à Granada sur le Lac Nicaragua :
L'île :
qu’on va terminer pour en faire un truc de maboul qui va attirer … hey, je ne vais pas tout dévoiler maintenant, suite au prochain numéro, va y avoir du sport ;-))
Maison en bois comme vous en verrez souvent au Costa Rica en bord de route
Costa Rica - Pulperia (épicerie) dans le village de Pinilla, Guanacaste
Belle plage déserte du Costa Rica dont le nom n'est pas parvenu jusqu'à nous
Fruits du palmier à huile qui attendent le ramassage pour aller à l'usine. Ce qui BEAU est-il forcément BON ?
Camion Coca Cola que vous croiserez partout sur les routes du Costa Rica. Réponse à la question précédente : NON !
Je me souviens de petits matins sombres, particulièrement en hiver, quand il fallait péniblement s’extirper du lit à 7H00, s’habiller en hâte pour garder un peu de la chaleur de la nuit, petit-déjeuner au lance-pierre, sortir dans la pénombre puis s’engouffrer dans la voiture à 07H30, avaler une vingtaine de kilomètres pour être à l’heure à l’école un peu avant 08H00, juste avant que la cloche ne retentisse, encore à demi ensommeillé, un peu sonné parfois.
@ choisir, j’aurais sans doute préféré aller et revenir à l’école en bateau comme ces écoliers nicaraguayens sur le Lac du même nom.
@ priori cependant, je ne suis pas du tout certain que ma mère eut volontiers échangé le volant de la 205 de l’époque contre une paire de rames et une casquette… mais je peux me tromper ...
15 juin 2015 - Ballade sur le Lac Nicaragua - Photos prises depuis le Surant, joli bateau en bois de mon ami David.