Personnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...
Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.
Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.
Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...
@ bientôt,
Nicolas Sarkozy et François Hollande conversent dans un parc, assis à l'ombre des arbres et accompagnés d'une jeune femme nue. La une du magazine The Economist de cette semaine, qui détourne Le Déjeuner sur l'herbe de Manet, est accompagnée de ce titre : « La France dans le déni » (de réalité). Si le lecteur n'avait pas compris, un sous-titre enfonce le clou : «La campagne la plus frivole des pays occidentaux».
La très élitiste revue britannique ne mâche pas ses mots. Elle avait fait sa une sur Berlusconi il y a quelques mois en le présentant comme « l'homme qui baise l'Italie ». Et s'attaque aujourd'hui à la présidentielle française. « Le pays fait face à un choc économique imminent, et les candidats l'ignorent superbement », écrit le magazine. Dette publique et compétitivité : ce sont les deux défis considérables, selon l'hebdomadaire, auxquels la France doit faire face.
« Aucun des candidats n'a de programme sérieux pour réduire les hallucinants niveaux de taxation », commence le journal dans son édito. Ils ne proposent rien pour que le pays réduise ses dettes et regagne en compétitivité, détaille-t-il ensuite dans un dossier de trois pages. Or « une France léthargique et immobile pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de la zone euro », prévient-il. Le pays aux 350 fromages s'isole dans son déni, alors que le reste de l'Europe mène des réformes tambour battant, le journal citant l'exemple de l'Italie et de l'Espagne.
Hollande choque The Economist
L'hebdomadaire libéral s'étrangle à l'idée avancée par le candidat socialiste François Hollande de taxer à 75% la dernière tranche des revenus des plus aisés. Il dénonce « l'hostilité » des socialistes français « à l'égard de l'entrepreneuriat et de la création de richesse », ce qui reflète leur incapacité à reconnaître que le monde a changé depuis 1981. Nicolas Sarkozy n'est pas épargné. The Economist regrette que le président en exercice ait arrêté de parler de ses réformes « à l'allemande » mentionnées en début de campagne.
Seul François Bayrou, « qui descend tous les cinq ans de son tracteur pour faire campagne », trouve grâce aux yeux de l'hebdomadaire, car il veut réduire de 50 milliards d'euros les dépenses de l'État. Mais les Français n'en ont cure, et les sondages placent Bayrou au même niveau que Jean-Luc Mélenchon, « ancien trotskiste et ex-sénateur socialiste soutenu par le Parti communiste ».
Double discours
Le seul point rassurant pour The Economist n'est pas à l'honneur des deux principaux candidats : ces derniers tiennent un « double discours », ils ne croient pas à ce qu'ils proposent, estime-t-il. « Aux électeurs de faire le tri dans les programmes des candidats, entre les propositions crédibles et celles relevant de la pure fantaisie », observe, dépité, l'hebdomadaire.
La triste vérité, conclut le journal, est celle-ci : quel que soit le vainqueur, il sera forcé de prendre de dures mesures pour lutter contre le déficit, sur fond de marchés inquiets et de craintes de récession. Une telle politique sera un choc pour les Français et aucun des candidats ne les a préparés à cela.
Commentaire CRI :
Ayant un intérêt certain pour la politique en général, nous attendions avec impatience le déroulement de la campagne électorale de cette présidentielle 2012. Et puis très vite il est apparu que rien ne serait dit durant cette morne campagne. Sarkozy et son « Je vais vous l’expliquer » nous est devenu insupportable. Il donne l’impression dans ses discours de s’adresser à des débiles légers. Et Hollande, en bon gros démagogue, ne relève pas le niveau.
En espérant que le Tour de France 2012 soit un bon cru cette année ... au moins nous n'aurons pas tout perdu !