Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

@ bientôt,


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N° 42 - Demain la sobriété ? Déclaration du Président de la République à l occasion de la conférence environnementale.
Publie le : 18/09/2012 - Source : Le Contrarien Matin

Conférence environnementale, François Hollande, 14 et 15 septembre 2012Le président de la République a prononcé un discours vendredi 14 septembre 2012, lors de la conférence environnementale, dont les propos sont certainement les plus importants tenus par le nouveau chef de l'Etat. Au Contrarien Matin, nous avons une ligne apolitique. Nous critiquons, nous analysons.

Lorsque des événements incontournables se produisent, nous devons les mettre en exergue. C'est ce qui s'est passé vendredi. Lors de cette conférence, François Hollande a esquissé, enfin, un diagnostic en partie et des solutions pour beaucoup. Il a également montré sa compréhension des défis majeurs auxquels nous sommes d'ores et déjà confrontés. Nous devons les relever et le monde va radicalement changer. Il faut savoir aller au-delà des propos du Président. Il y a l'audible et l'indicible. Nous allons, ensemble, nous pencher sur les deux catégories.

Le constat :

Je fais partie de ceux qui pensent qu'une croissance infinie dans un monde fini est une stupidité. Je pense que le meilleur placement des 30 prochaines années sera les terres agricoles. Je crois que nous rentrons dans l'ère de la rareté et que c'est cela aussi que sanctionne la crise sans fin que nous traversons. Je suis persuadé que c'est la fin du système de production de masse que nous avons connu depuis le début de la révolution industrielle, basé sur une énergie abondante et peu coûteuse et des matières premières pléthoriques. Tout cela est fini. C'est ce qui ressort clairement du discours du président de la République. Il ne vous dit pas d'acheter des terres agricoles ... mais vous pouvez le comprendre par vous-même. Il vous dit que le monde va radicalement changer. Que nous rentrons dans l'ère de la sobriété, de la rareté. Tout y est dit et, pour la première fois, cela est expliqué par la plus haute autorité de l'Etat. Je vous laisse donc lire l'essentiel de la déclaration. De la fiscalité verte au protectionnisme environnemental sont esquissés, dans ces propos, l'essentiel des grands bouleversements sociétaux qui nous attendent.

Charles SANNAT


Déclaration du Président de la République à l'occasion de la conférence environnementale :

La crise, graphiqueCar les défis ne se divisent pas; ils ne se hiérarchisent pas; ils doivent être affrontés et surmontés ensemble. Les crises ne se séparent pas; la crise écologique ce n'est pas une crise de plus, elle est dans la crise globale qui se décline sur tous les terrains, dans tous les domaines : économique, social, sanitaire.

L'enjeu, celui qui nous rassemble, c'est de faire de la France la nation de l'excellence environnementale. C'est un impératif pour la planète. Comment admettre la dégradation continue des ressources et du patrimoine naturel du monde, comment ne pas voir les effets du réchauffement climatique qui n'est pas une opinion ou une hypothèse, mais un fait scientifique ? Comment ne pas comprendre que le creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres constitue à l'échelle du monde un risque majeur ? Comment rester impassible face aux atteintes irréversibles à la biodiversité ? Comment laisser croître notre dette écologique envers les autres ? La question se résume finalement ainsi : serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides, trop avides pour laisser à nos enfants un fardeau encore alourdi du poids de nos égoïsmes ?
Ne confondons pas protectionnisme avec la protection de la planète. Ce serait quand même un comble d'être ouvert à tous les produits du monde et de ne pas imposer, dans le cadre de cette liberté des échanges, des normes environnementales, d'ailleurs, qui peuvent être complétées par des normes sociales.
Le nouvel ordre commercial que nous devons construire doit être aussi un nouvel ordre écologique. Mais c'est en France que nous devons être exemplaires. D'abord en insufflant un nouvel état d'esprit. Accepter le constat de la fragilité de notre planète, de ses écosystèmes, de sa biodiversité, c'est admettre l'idée que le progrès de l'humanité, à l'heure de la mondialisation, ne peut se concevoir sur les schémas nés de l'ère industrielle du siècle dernier. Elle recèle des opportunités à saisir : l'économie verte, l'économie sociale et solidaire, le développement des écotechnologies sont déjà créatrices d'activité. La France possède en plus des compétences considérables dans la plupart des filières : les énergies marines, le solaire, la géothermie, la biomasse. La France peut en plus compter sur un réseau de PME dynamiques et des groupes énergétiques de dimension internationale.
Le cochon vert des économies d'énergie de François HollandeLa France, et j'en prends ici l'engagement, se mobilisera dans la transition énergétique. Voilà le cap, la transition.
Cette stratégie, elle est fondée sur deux principes : l'efficacité énergique d'une part et la priorité donnée aux énergies renouvelables d'autre part. Les économies d'énergie représentent la moitié au moins du chemin à parcourir vers une société sobre en carbone à l'horizon 2050. Ce qui exige de repenser l'organisation de nos villes -- et c'est pourquoi les élus doivent être associés à cette perspective -- nos façons de nous déplacer, nos manières de consommer et de produire. Cette mutation ne va pas de soi, car elle touchera à nos habitudes, à nos usages quotidiens, à nos modes de vie, mais elle peut être aussi un facteur de mobilisation citoyenne, d'engagement générationnel, d'esprit de responsabilité.
Elle peut être aussi un nouveau défi productif. La transition, elle, fait appel à des valeurs d'initiative, de solidarité, d'innovation qui modifient bien plus que des comportements individuels car elles définissent des choix collectifs autour de la priorité à la génération qui arrive, à la jeunesse. C'est une ligne d'horizon pour un pays comme le nôtre qui cherche parfois où est son chemin, qui s'interroge sur le sens, qui doute de lui-même et en même temps sait qu'il a des atouts en son sein pour lui permettre de réussir.
Faut-il encore donner aux consommateurs, aux producteurs les bonnes informations. Lui adresser les bons signaux. Susciter chez eux les bons arbitrages. Les tarifs publics comme les prix privés doivent refléter la rareté, le coût social et environnemental du service rendu ou de la marchandise consommée.

… / … François Hollande parle des déperditions d’énergie dans les logements et aux moyens techniques d’y remédier … / …

La transition énergétique, c'est la sobriété, mais c'est aussi la diversification des sources de production et d'approvisionnement. J'ai fixé là encore le cap : la part du nucléaire, dans la production de l'électricité, sera ramenée de 75 % à 50 % à l'horizon 2025, et cela en garantissant la sûreté maximale des installations et en poursuivant la modernisation de l'industrie nucléaire. La transition énergétique et écologique ne doit pas être regardée comme une contrainte, une contrainte de plus qui s'abattrait sur notre pays, comme si nous devions à chaque fois demander effort et sacrifice, non, la transition énergétique et écologique, rendue nécessaire par la rareté des ressources naturelles et par la lutte contre le réchauffement climatique, est un axe prioritaire de développement de demain.

Le cochon rose de la sobiété de François HollandePremière conclusion : la Banque publique d'investissement sera pour partie alimentée par le Livret de Développement Durable mais sera donc concentrée, sur une bonne part de ses activités, sur la conversion écologique de notre système productif. Qu'il s'agisse de l'isolation thermique, des énergies renouvelables, des écotechnologies, la Banque publique d'investissement sera la banque de la transition.

Deuxième conclusion : la fiscalité sera réformée dans cette perspective. Non pas pour créer des impôts supplémentaires, l'imagination fiscale est de ce point de vue sans limite, mais qui finit par décourager, par inquiéter, et notamment les ménages qui ne peuvent pas admettre d'être une nouvelle fois sollicités. L'écologie n'est pas une punition, c'est ce qui doit nous permettre d'être plus forts ensemble. Dès lors, il nous faudra changer des modes de prélèvement et surtout peser sur les choix, taxer moins le travail, plus les pollutions ou les atteintes à la nature; dissuader les mauvais comportements; encourager les innovations; stimuler les recherches; accélérer les mutations. Dans le même esprit, j'ai annoncé une réforme du mode de financement de la protection sociale qui est souhaitée par beaucoup, parce qu'il n'est pas acceptable que ce soit, là encore, les seuls salariés qui soient la source de la contribution. A partir de là, nous devrons réfléchir ensemble – c'est un sujet pour la conférence sociale, c'est un sujet aussi pour la conférence environnementale – sur la meilleure façon de trouver d'autres ressources pour que les facteurs de production soient moins sollicités et les facteurs de pollution le soient davantage.

… / … François Hollande parle de l’Europe énergétique qu’il souhaite pour demain   … / …

Les terres  agricoles, c'est un patrimoine commun, pas simplement pour les agriculteurs, pour la capacité que nous devons avoir d'avoir des territoires équilibrés entre les productions animales et végétales. Lutter contre la consommation rapide des terres agricoles, ce n'est pas protéger une profession, c'est protéger le pays, c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas accepter que disparaissent 1.000.000 hectares de terres agricoles tous les ans. La lutte contre le gaspillage qu'accentue l'étalement urbain sera menée avec tous les moyens juridiques nécessaires.

Commentaire CRI :

Huile de palme - Costa RicaCommentaire à venir mais il sera court car Charles Sannat, dans son constat, a déjà dit l'essentiel.
Un peu abasourdi quand même que Normal 1er, le président normal, fasse soudainement montre d'une compréhension globale du monde d'aujourd'hui.
@ creuser car c'est louche ... serait-il dopé à l'insu de son plein gré ? Cela s'est vu par le passé ...
Ah si quand même, cela me donne l'occasion d'un petit coup de projecteur sur ce que nous, qui avons quand même plusieurs longueurs d'avance sur François, mettons en place pour survivre économiquement dans le monde de la rareté qui s'esquisse pour demain. Des plantations d'huile de palme et d'arbres fruitiers au Costa Rica. En plein dans les terres agricoles dont parle le président. Voir CRI-D0001.




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