Personnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...
Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.
Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.
Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...
@ bientôt,
Comme l'acteur Gérard Depardieu ou l'ex-cycliste Richard Virenque, de riches Français quittent la France, provoquant un afflux sur le marché de biens immobiliers de luxe au moment où les étrangers montrent moins d'enthousiasme pour goûter les charmes de l'Hexagone.
« Nous avons actuellement en stock pour 5 milliards d'euros de biens à vendre contre seulement 3,2 milliards d'euros il y a un an », a expliqué à l'AFP Charles-Marie Jottras, le président du groupe Féau, leader français de l'immobilier de prestige depuis plusieurs décennies. Une constatation partagée par Thibault de Saint-Vincent, directeur général du groupe Barnes, autre spécialiste du haut de gamme, qui a dans son catalogue « trois fois plus de biens de plus de 2 millions d'euros qu'en janvier dernier (2012, NDLR) ». « Le départ de plusieurs centaines de familles est un mouvement de fond qui touche désormais même les propriétaires d'appartements de moins de 2 millions d'euros", confie de son côté Laurent Demeure, PDG de Coldwell Banker France, qui constate un redémarrage « très fort" du marché depuis janvier.
Des prix en baisse mais pas d'effondrement :
Cet afflux, qui va entraîner une baisse des prix du haut de gamme mais « pas un effondrement » selon M. Jottras, entraîne un déséquilibre du marché car la clientèle ouest-européenne, notamment les Italiens et Espagnols, a quasiment disparu.
« Du coup, ceux qui partent acceptent de baisser les prix affichés au départ. Certains, qui n'arrivent pas à vendre, font même poser des scellés sur les portes de leurs logements pour ne plus être considérés par le fisc comme des résidents français », explique le président de Daniel Féau.
Pour les spécialistes du secteur la raison principale de cet exil, qui touche même de jeunes créateurs de start-up, s'explique par la mesure fiscale phare du gouvernement qui prévoyait une taxe à 75 % des revenus au-dessus d'un million d'euros par an, finalement censurée par le Conseil constitutionnel.
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a indiqué mercredi que le taux, l'assiette et les nouvelles modalités de la contribution exceptionnelle sur les plus hauts revenus étaient encore en discussion et seraient déterminés d'ici à « quelques semaines ».
Côté acheteurs étrangers, « la France a l'image d'un enfer fiscal » pour M. Jottras.
M. de Saint-Vincent cite même l'exemple d'un milliardaire russe qui avait acheté 75 millions d'euros, pour en faire sa résidence principale, une propriété de 3.500 m² à Neuilly-sur-Seine, une commune très huppée à l'ouest de Paris. Ce dernier vient, après seulement 8 mois, de décider de la mettre en vente pensant sans doute qu'il n'avait « pas choisi le bon paradis fiscal ».
Mais il reste, pour le directeur de Barnes, quand même des acheteurs étrangers: des milliardaires russes, pour des pied-à-terre, des Brésiliens, des Libanais. Et pour les biens d'exception des Qataris et des Moyens-Orientaux, effrayés par les conséquences éventuelles des « printemps arabes ».
Ce sont eux qui devraient se porter acquéreurs de l'hôtel particulier de Gérard Depardieu, rue du Cherche-Midi (VIe arrondissement), mis à prix il a quelques mois 72 millions d'euros, et une des anciennes demeures d'Edith Piaf, une des chanteuses françaises les plus connues dans le monde, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), proposés par Daniel Féau.
C'est cool, on va bientôt pourvoir s'acheter un hôtel particulier à Paris pour le prix d'une piscine au Costa Rica ! Aïe, pas si vite, j'oublie un peu trop allègrement les réjouissances françaises, droits de mutation, impôt foncier, taxe d'habitation, machins et trucs obligatoires, ...
Si ça continue, ils nous les donneront, leurs belles demeures parisiennes, qu'on en voudra même plus.
Je me marre franchement en pensant aux riches qui se font la malle en posant des scellés sur leurs portes d'entrée en prévision du féroce l'appétit du FISC (écrit en majuscule, ça fait encore plus peur). Je les vois d'ici, quittant nuitamment leur domicile pour ne pas se faire repérer. Heureusement, dans les immeubles des riches, il y a de la moquette épaisse dans les escaliers et des tapis feutrés dans les entrées. Ça sert aussi à ça les tapis dans les halls d'immeubles rupins, pas à se vautrer commodément quand on rentre bourré, pardon « pris de boisson ». Ou bien à s'essuyer les pieds avant de monter comme le pensent trop souvent les pauvres. Non, cela permet de poser les valises pleines d'argenterie, d'or et de diamants qui sait, sans réveiller tout le voisinage, surtout la concierge. Car pour peu que vous ayez été un peu chiche sur les étrennes de Linda (De Suza), trop tard pour le regretter, aux moindres raclements suspects de valises sur les parquets, au moindre tintinnabulement inhabituel de vaisselle, vous êtes aussitôt bon pour la dénonce. Quand même, va falloir avertir Hermès et Burberry de mettre sous leurs valises des patins en caoutchouc à la place des roulettes. C'est plus tendance.
Autrefois c’était les pauvres qui se barraient « à la cloche de bois ». Le monde change assurément.
D’ailleurs, bientôt les riches n’oseront même plus vous narguer, l’air important, affairé, les 2 parfois, en enregistrant leurs bagages au comptoir Classe Affaires, le dernier BlackBerry scotché à l’oreille. Pendant que vous poireautez depuis 2 heures dans la queue de la Classe Éco avec belle-maman qui a déjà les pieds qui gonflent avant même d’embarquer. Pour ne pas se faire repérer avec leurs valises pleines de biffetons, ils feront la queue, comme vous, comme moi.
Ce qui m’attriste plus encore, c’est que même les petits riches (appartements < 2 M€) se carapatent tout pareil que les gros riches. Là quand même, même si on n’est pas très fin, lent d’esprit, limite benêt, on doit commencer à comprendre qu’il y a un gros blême. Car si les petits riches de rien du tout, les tout petits petits riches, les pauvres, prennent la poudre d’escampette, alors finalement QUI RESTE ?
Les trop vieux pour partir, les fonctionnaires, les chômeurs appointés, les politiques, les touristes japonais dans la Tour Eïffel, les anciens pauvres, les nouveaux pauvres, les allocataires cafiens, les sans-papiers, les étrangers, les hospitalisés (bien obligé !), les prisonniers (bien obligé !) … et … vous ! Enfin, quand je dis « vous », je veux dire vous et quelques autres quand même mais guère plus. Faites quand même attention à ne pas vous retrouver tout seul, cela arrive plus vite qu'on ne le croit. Le garagiste ? Parti ! Le plombier ? Parti ! Le docteur ? Parti aussi ! Félicie ? Aussi ! Le percepteur ? Parti ! ... euh non ... c'est pour rire, PRÉSENT !!!
Une astuce : quand votre beau-frère fera ses valises en carton, alors il sera déjà trop tard, on ne vous laissera plus sortir. Vous êtes prévenus, soyez vigilants !