Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

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N° 64 - Comment vous préparer à l’effondrement économique ... Décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l'actualité économique.
Publie le : 22/01/2014 - Source : Le Contrarien matin

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Tous les jours ou presque, j’attire votre attention sur la nécessité de vous préparer à l’effondrement économique non pas à venir mais qui est en cours. Je voulais partager avec vous mes différentes réflexions à ce sujet, notamment parce que vous êtes de plus en plus nombreux à m’écrire pour savoir quoi faire, quand cela va se produire, etc.

L’effondrement économique, c’est quoi ?

L’effondrement économique est un terme assez dangereux et trompeur. Pourquoi ? Parce que l’idée d’effondrement renvoi implicitement à un phénomène brutal et violent.

Pourtant en Grèce, rien n’a cessé du jour au lendemain. Vous y trouvez toujours des hôpitaux (devenus payants), des transports en commun (avec une fréquence moindre), des policiers (pour vous taper dessus avec de plus en plus de violence), des agents des impôts (qui désormais vous vident vraiment les poches), des magasins d’alimentation aux rayons remplis (mais où vous ne pouvez plus rien acheter puisque vous n’avez plus d’argent), etc. Je pourrais vous faire une liste à rallonge.

Que penser alors de la Grèce ? Eh bien la Grèce tourne. 7 ans après le début de la crise, quoi que l’on en dise et en dépit de toutes les difficultés plus que réelles, la Grèce ne s’est pas effondrée en tant qu’État et pays. L’eau coule dans les robinets, et l’électricité fonctionne (encore).

Le cas grec nous montre bien à quel point il ne faut pas confondre cette idée d’effondrement économique avec une réalité qui correspond beaucoup plus à une lente dégringolade, à une spirale déflationniste et récessive majeure entraînant les peuples dans la misère… sans pour autant conduire (pour le moment) à l’effondrement de la normalité et des structures étatiques, ce qui évite évidemment une situation totalement anarchique.

Vous remarquerez d’ailleurs au passage que les aspects démocratiques s’érodent globalement au même rythme que l’économie se délite. Plus la situation est difficile, plus il est difficile de maintenir l’ordre. Dès lors, les États s’adaptent et se préparent à affronter des situations sociales explosives. Il ne faut pas être un grand devin pour comprendre que les droits démocratiques standards ne sont pas adaptés à des situations exceptionnelles.

Pour résumer, il y a en gros deux possibilités.

Crise économique - Rayons vides dans les supermarchésSoit nous serons confrontés à un effondrement brutal et violent entraînant ce que l’on appelle une rupture de la normalité (plus de flux d’approvisionnement et de marchandises, coupure des services supports comme les hôpitaux, l’eau courante ou encore l’électricité et l’énergie de façon générale). Dans un tel cas, il n’y a aucun échappatoire ou presque, tout le monde est touché, concerné, ou impacté plus ou moins fortement.

Soit nous serons confrontés, comme en Grèce ou à Chypre, dans une moindre mesure c’est également le cas en Espagne, aux États-Unis, en Italie et bien sûr en France, à une lente descente aux enfers économiques. Mais contrairement à l’hypothèse précédente, il s’agit là non pas d’un risque collectif mais d’un risque avant tout individuel. C’est vous ou votre conjoint qui serez sans emploi. C’est vous dont la maison ou l’appartement sera saisi par le vilain banquier. C’est vous qui serez obligé d’aller vous ravitailler à la soupe populaire, aux foods stamps, ou encore aux Restos du cœur ! Dans un tel cas de figure, il n’y a pas de rupture générale de la normalité, il n’y a que des ruptures individuelles de la normalité. L’eau coulera, l’électricité fonctionnera, vous pourrez faire le plein de la cuve à fioul… mais, vous, vous ne pourrez pas payer les factures, donc vous serez privé de nombreux services supports non pas parce qu’ils n’existent plus, mais parce que vous n’êtes plus en mesure de les acheter financièrement.

Les quatre exemples à avoir en tête lorsque l’on parle de préparation

Il existe de très nombreux exemples de crises plus ou moins violentes et durables. Nos concitoyens, expatriés notamment dans des zones politiquement instables, savent en général de quoi je parle parce qu’il ont été confrontés à une évacuation en urgence, sans bagage, ramassés par un convoi militaire les mettant au plus vite dans un avion de l’armée pour être rapatriés. En général, ils perdent tout ! La littérature abonde donc dans tous les sens ! Néanmoins, dans le cas qui nous préoccupe, je pense que les 4 exemples les plus pertinents (si nous devions en retenir uniquement 4) sont les suivants :

Crise en Argentine - Année 2001- La crise argentine de 2001. Faillite de l’Argentine en 2001, pays développé et civilisé, dont la crise relativement récente donne un excellent aperçu de ce que peut être un effondrement économique rapide et brutal et de ses conséquences sur la vie quotidienne (très largement dégradée).

- La crise grecque depuis 2007, soit déjà presque 7 années de difficultés à chaque fois grandissantes. Dans ce cas, nous sommes dans une déliquescence plus ou moins lente, sans rupture de la normalité, mais avec désormais 60 % de gens sans emploi, des difficultés réelles pour réussir simplement à se nourrir et alimenter sa famille et ses enfants. Je ne parle même pas de l’accès aux soins…

- La crise chypriote, qui nous donne l’illustration parfaite de ce qui va se passer concrètement chez nous et ailleurs lorsqu’il faudra, ce qui est une quasi certitude, renflouer à nouveau les banques qui, de toutes les façons, ne pourront pas survivre à leur endettement hallucinant et à leurs engagements hors bilan notamment avec les produits dérivés qui, je le rappelle, selon la BRI (banque des règlements internationaux) représentent environ… 700 000 milliards de dollars !!

- Le passage de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans aux USA n’est pas un exemple d’effondrement économique, mais pour l’information de tous, c’est une situation qui nous montre parfaitement ce qu’est une rupture majeure de la normalité. Plus de services support, plus d’État, plus d’approvisionnement, plus de sécurité pour ne pas dire une situation d’anarchie totale, bref… le seul recours, et le seul secours que vous auriez dans un tel cas, serait uniquement le vôtre, votre préparation et vos proches !!

Définir ce à quoi l’on veut se préparer !

C’est l’une des questions clefs pour bâtir votre réflexion dont il pourra, par la suite, découler logiquement des actes de préparation concrets (et nous verrons lesquels un peu plus loin).

Se préparer à un effondrement brutal va nécessiter en particulier un stockage très important de ressources vous permettant de pallier par exemple à une rupture massive des approvisionnements et à une situation de pénurie durable et généralisée.

Se préparer à un lent délitement va certes nécessiter moins de préparatifs « techniques » ou en tout cas vous risquez de moins en percevoir l’importance et pourtant… lorsque vous serez directement touché par la misère en raison de la perte d’emploi par exemple et de l’impossibilité d’en retrouver un autre, vous pourriez alors avoir quelques regrets…

Bref, dans tous les cas, et parce que je considère intimement (c’est une conviction) que la responsabilité individuelle est non seulement une valeur essentielle, mais qu’en plus on constate lors des évènements brutaux les mêmes commentaires des mêmes ânes : « Mais heuuuuu, que fait l’État pour venir m’aider ? » Effectivement, pas grand-chose, car l’État ne peut en général pas grand-chose lorsqu’il y a un mètre de neige ou encore 2 mètres d’eau !! Vous êtes en général, et pendant une période plus ou moins longue, seul et face à vos décisions, face à vos responsabilités.

C’est donc à vous de définir vos scénarios économiques et de savoir à quoi vous devez ou vous voulez vous préparer. Je vais juste partager avec vous mon raisonnement personnel et familial, nos choix financiers et patrimoniaux. Vous l’adapterez à votre situation ou pas, vous vous y reconnaîtrez ou pas, vous adhérerez ou pas à la démarche, mais c’est la nôtre et elle nous est effectivement personnelle et je ne prétends pas détenir la vérité absolue !… Mais je pense que cela peut nourrir et illustrer le débat autour d’une question que l’on se pose tous à moins d’être volontairement ou pas inconscient : que faire ?

Alors que faire ?

Mon scénario est le suivant, j’ai bientôt 40 ans (pas encore, seulement l’année prochaine, ce qui me fait donc 39 ans), je suis marié (comme vous le savez) et j’ai quelques enfants. Je considère que, dans le meilleur des cas, notre retraite (si nous arrivons jusque-là) sera presque inexistante, surtout si pour des raisons par exemple de santé nous étions obligés d’arrêter de travailler avant l’âge de 95 ans… (J’exagère un peu mais vous voyez bien pour notre génération l’extension de la durée de cotisation…)
Dans le pire des cas, nous serons, avant ce problème de retraite, confrontés à un effondrement économique violent et brutal (20 % de chances, ou plus précisément de malchances) ou plus vraisemblablement à une lente déliquescence économique qui a évidemment déjà commencé (demandez à nos millions de chômeurs) qui finira par exposer l’un des membres de notre couple au chômage de longue de durée, voire les deux (60 % de chances). J’estime à 20 % de chances (et là je suis très optimiste) le fait que nous réussissions tous les deux à traverser les temps sombres qui s’annoncent sans embûche ni problème !

L’idée est donc d’organiser notre vie, notre épargne, notre patrimoine en fonction de ces anticipations, ce qui nous permet d’entretenir un haut degré de moral positif, puisque se préparer et s’organiser a une conséquence très concrète : cela fait baisser votre niveau d’angoisse ! Pour vivre heureux, il faut vivre sans angoisse, supprimer les angoisses, supprimer le stress (à ce sujet je vous joins en annexe une très bonne vidéo sur ce sujet d’un psychologue).

Nous vivons en région parisienne dans un clapier aux prix parisiens et à la surface toute parisienne (comprenez « taudis minuscule et hors de prix »). C’est donc un « dortoir » pour pouvoir aller travailler et gagner dignement et honnêtement notre pain de ce jour…
Nous avons investi pour le prix d’une chambre de bonne à Paris dans une maison à la campagne nécessitant quelques menus aménagements et travaux d’intérieur, et aussi d’extérieur, enfin bref, disons que désormais mon fils sait ce qu’il veut faire comme métier quand il sera grand, à savoir « bricoleur » comme papa !

  • Crise économique - stockage de nourritureNous avons quelques réserves de métaux précieux du type pièces d’or et d’argent pour l’aspect épargne.
  • Nous n’avons que le strict nécessaire à la banque pour payer les crédits, les prélèvements, les factures et les amendes routières…
  • Nous avons mis en place un Plan Epargne Boîtes de Conserve, à savoir que le presque célèbre (dans notre communauté contrarienne) PEBC est une image pour illustrer le fait de stocker tout ce qui vous semble indispensable à votre vie en cas de coup dur, ou de coup très dur !! Comme par définition tout stock n’est pas infini, il faut distinguer les ressources de court terme (ce que vous avez en stock), avec les ressources durables et pérennes. C’est donc dans cette optique que nous mettons en place progressivement un potager en utilisant les techniques de permaculture d’une part et une petite innovation personnelle avec un potager dit « permanent » à base de plantes persistantes et comestibles pour lesquelles il n’y a rien à faire (c’est mon côté paresseux qui trouve que la terre est bien basse et que si l’on peut ne pas avoir à planter ses choux tous les ans c’est tout de même nettement plus avantageux !!).
  • Nous disposons d’une cheminée et d’une cuisinière à bois (faisant également chauffage) avec quelques stères d’avance, histoire de ne pas mourir de froid… même sans le sou !
  • Bref, en cas de coup dur, en cas de problème, en cas de retraite trop faible, nous pouvons vivre dans cette maison de façon tout à fait décente sans que cela ne nécessite des revenus importants. Nous ne serons jamais autosuffisants et l’autarcie n’est pas un concept à viser à mon sens, ne serait-ce parce que l’homme est un animal social et qu’il a besoin de contact humain.

Je considère donc qu’il s’agit d’une préparation « spectre large » nous permettant de répondre à la plus grande majorité des situations… mais comme toute préparation, ou comme toute stratégie, seule l’épreuve des faits nous permettra de dire si cela était pertinent ou pas.

En attendant, nous avons la chance de pouvoir prendre l’air le week-end, en attendant nous pouvons profiter d’une maison pour nos vacances et voir les enfants courir dans le jardin, en attendant que ce soit définitivement interdit par les arrêtés préfectoraux, nous avons le plaisir de nous détendre devant une bonne flambée dans la cheminée, un verre à la main, nous avons la chance de pouvoir recevoir nos copains et nos amis et de passer des moments ensemble, bref, nous avons tout simplement la chance de pouvoir profiter des petits bonheurs de la vie, qui sont si importants pour pouvoir affronter l’adversité d’un monde de plus en plus difficile.

Le bonheur et le plaisir !

Étant d’un naturel fondamentalement très optimiste et joyeux, je voulais juste partager avec vous une autre idée, celle du bonheur et du plaisir (et je vous renvoie encore à cette vidéo de ce psychiatre qui explique si bien pourquoi notre société matérialiste et consumériste est aussi psychotoxique).

Voir le monde tel qu’il est, voir les risques tels qu’ils sont, doit nous rendre plus forts, plus responsables pour nous et nos proches, plus solides, plus prudents, mieux formés (l’acquisition de techniques et de savoir-faire est essentielle) mais sans jamais nous faire oublier pourquoi nous souhaitons anticiper ! Nous souhaitons anticiper car nous voulons protéger ceux que nous aimons et nous voulons protéger leur capacité et la nôtre à accéder au bonheur et à une forme de plaisir quelles que soient les circonstances.

Alors si je puis me permettre à défaut de conseil au moins une suggestion, dans nos préparatifs indispensables pour affronter la tempête qui vient, n’oublions pas que cela peut être et doit être aussi une source de plaisirs partagés, du fait de profiter de son potager au plaisir de faire des choses avec ses enfants, d’apprendre de nouvelles techniques et d’enrichir nos savoirs, tout cela peut donner du sens, et au bout du compte du bonheur ! Contrarien sans aucun doute, « pessimiste » au sens des autruches et des moutons qui attendent la tonte sans broncher certainement, mais au bout du compte, car il n’y a que cela qui compte, heureux de l’être !! Contrarien mais con-tent !!

Restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »

Commentaire CRI :

LA crise économiqueCharles a écrit aujourd'hui l’article que j’attendais depuis longtemps, aussi je vais juste, dans un premier temps, ajouter quelques compléments pour ceux qui veulent aller plus loin dans la démarche de préparation à l’avenir c'est-à-dire pas plus loin que demain matin.

Personnellement, dès 2005, j’avais anticipé « La Crise » et donc aussitôt mis en place, pour moi-même et ma famille, des stratégies ordinaires de vie dont le départ imminent pour le Costa Rica, suivi d'effet fin 2006. Je ne suis pourtant ni un gourou de l’économie ni un devin qui lit dans les tripes de lasagnes au cheval, encore moins un mage breton tireur de runes.
Simplement un observateur des petits riens quotidiens qui constituent le ciment de la vie sociale. Notamment des tracasseries quotidiennes dont l’augmentation n’augure en général rien de bon pour personne dans un avenir proche, je cite en vrac l’arrogance du banquier de quartier, l’intrusion de diverses administrations dans votre univers intime, les « incivilités » galopantes (autrement dit le pourrissement exponentiel de votre vie jusque là à peu près pépère) et j’en passe sinon mon moral du jour, au beau fixe, va chuter de façon abyssale.
Souvent j’évoque avec tous ceux qui me font le plaisir de venir me rendre visite au Costa Rica les raisons qui m’ont poussé (c’est le mot) à m’expatrier et inévitablement mes interlocuteurs me demandent :

- Stéphane, depuis combien de temps n’es-tu pas allé en France ?
- Heuuuhh (le temps de calculer mentalement) … bientôt 7 ans, pourquoi ?
- Parce ce que c’est exactement comme tu le dis mais en PIRE !

Et toujours à ce moment précis, vécu X fois avec une extrême jouissance, je prends l’air béat de celui qui, pour une fois, n’a pas eu tort d’avoir raison trop tôt. Pour un peu j’en redemanderais.

De bonnes lectures également, je les évoque dans d’autres commentaires de ce blog économique, m’ont permis de conscientiser tout ce que je ressentais de plus en plus fort dans ma vie quotidienne et celle de mes proches.

Créativité pour faire face à la criseDès 2005 donc, je savais que pour prospérer (ou du moins se maintenir) dans la vie de demain il allait falloir faire preuve de créativité ce qui, pour moi qui aime la nouveauté, n’était pas pour me déplaire.
Avant de se poser les questions existentielles, au sujet du calendrier de cet effondrement en devenir, il m'a fallu prendre des mesures conservatoires, vendre tous mes actifs en France par exemple, avant de m’embarquer, tels mes ancêtres irlandais, vers une lointaine Amérique fut-elle Centrale et non du Nord, le « Rêve américain » s’étant depuis lors manifestement déplacé.

2 principales écoles s’affrontent sur le sujet de l'effondrement, je cite Michel Drac adepte du pourrissement long et Piero San Giorgio, partisan lui de l’effondrement brutal et abominablement sanglant. Je ne saurais que trop vous inciter à visionner les 2 vidéos dont les liens précèdent. Ensuite, vous vous ferez votre propre idée ce qui vaut toujours bien mieux que de n’avoir aucune idée sur la question, on en reparle dans 1, 5 ou 10 ans. D’ici là assurément vous aurez compris et ce dont je parle aujourd’hui sera sans aucun doute demain au centre de vos préoccupations quotidiennes …

Bien que, je le répète, n’exerçant aucune profession à caractère divinatoire et lucratif, je vais, rien que pour le plaisir, me prêter au jeu des probabilités en reprenant à mon compte les 3 options de Charles :

1 - Statu quo, c'est-à-dire on se maintient cahin-caha dans ce qui a fait dans le monde dit occidental notre douce existence ouatée depuis l’après guerre : 1 %. J’accorde ce tout petit % tristement orphelin en hommage (humour !) à tous les efforts consentis par les horribles et inhumains machins supra-étatiques (FMI, OCDE, ONU, BRI, OMC, OMS …) et faussement étatiques (FED, BCE …) pour maintenir le statu quo au prix de l’abaissement de votre niveau de vie au bénéfice du leur. Car, c'est bien connu, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Antoine Laurent de Lavoisier, auteur de cette maxime fondamentale, est mort guillotiné, petite précision en prémices à ce qui suit, à l'attention de nos chers « Innocents ».

Faillites bancaires en cascade2 - Effondrement brutal : je n’y crois pas trop au motif que le 1 % de gens (environ), nos bons bergers, qui « nous veulent tant de bien », à nous les innocents moutons du troupeau veulent à tout prix conserver leurs hautes prérogatives. Mais, une fois de plus « à l’insu de mon plein gré », je suis littéralement obligé de donner la note de 9, 9 % donc pour faire un compte rond avec le précédent pourcentage. Tout simplement car, malgré les très inspirés et très compétents gourous de la FED ou de la BCE, le château de carte monétaire peut à chaque instant s’écrouler. Un seul chiffre pour comprendre l’étendue du désastre annoncé, les 700.000 milliards de dollars de produits dérivés en circulation ou bien cachés dans les bilans des banques, à comparer pour se donner le vertige, avec le PIB de la France, ridicule pour le moins avec ses 2.000 milliards de dollars. Concrètement, le montant des produits dérivés dont certains valent à peine plus qu’un milliard de dollars du Zimbabwe (comprenez l’équivalent d’une feuille de papier toilette de médiocre qualité) est 350 fois plus élevé que le PIB de la France !!! Même si cette dernière a beaucoup perdu dans son acharnement socialiste à devenir une république bananière, ce seul chiffre dont votre petit cerveau est à lui seul incapable de prendre la mesure, doit quand même vous inciter à réviser vos certitudes.
Sans compter les risques de guerre que nos bons bergers aiment à nous concocter ou bien un mauvais virus tombé par le plus grand des hasards de la sacoche d’un savant fou appointé par la sémillante Margaret Chan, représentante en pandémie, qui veut, comme chacun le sait, du bien à votre petite santé fragile.
J’ajoute que plus une société est complexe et manipulée et plus elle reste à la merci du plus petit grain de sable auquel nos merveilleuses et si compétentes « élites » n’avaient pas pensé, tout occupées qu’elles sont à préserver et augmenter leurs propres intérêts.

3 - Effondrement lent : si vous avez bien suivi mon imparable raisonnement, vous avez déjà, bien qu’à grand peine, calculé que 100 - 1 - 9 = 90 % de probabilité pour que tout ce qui empire continue à empirer.
Je ne vais pas épiloguer là-dessus, toujours dans l’idée de garder le moral au zénith en cette belle journée au Costa Rica. Mais à cet égard la loi de Murphy est imparable, en gros « tout ce qui peut aller mal ira mal, sauf si on a prévu que ça ira mal ». Si vous avez des yeux pour voir, des oreilles pour écouter et un cerveau pour mixer tout ce vous vivez au quotidien, vous avez forcément une idée solide de tout ce qui, déjà, va mal. Et bien, bonne nouvelle, demain ce sera pire, à la limite, si on ne veut pas trop se fatiguer, c’est la seule chose qu’il faut comprendre et assimiler. Et pour de bon, pas seulement car, je le répète, « un homme averti en vaut deux » certes mais surtout « un homme préparé en vaut quatre ». Autrement dit, rien ne servira, lorsque la pente sera devenue plus forte et que vous ne pourrez plus la remonter de déclarer à l’envie, « Voyez les neuneus, je vous l’avais bien dit ! ». Il ne suffit pas de penser, il convient d'agir en conséquence, en tardant le moins possible.
L’échappatoire c’est la prévision nous dit Murphy mais la prévision - à notre avantage du moins - n’est pas le fort de ceux qui nous gouverne. Pensez que nous, pauvres français, n’avons même pas le président qui nous était prévu. 

Une vérité qui dérangeAlors oui, devant tant de riantes perspectives d’avenir, QUE FAIRE ??? C’est LA question que chacun, à part les décérébrés (et il y en a !), doit se poser à partir de sa propre prise de conscience même si nous savons, de source sûre, qu’une grosse majorité de gens préfèrera faire comme si de n’était. « Tout choix suppose un renoncement » n’est-ce pas, reste à savoir ce à quoi on veut renoncer ? Quand on entend la Belle Kacem professer sur les ondes qu’il faut « encadrer la liberté d’expression » sans que personne ou presque ne monte aussitôt au créneau, on a bien compris qu’il est déjà trop tard car pas mal de personnes on déjà implicitement renoncé à leur bien fondamental, j’ai nommé leur Liberté.

Il y a 1.000 et 1 façons de résister à ce pourrissement ambiant, Charles en évoque quelques unes qui ont toute leur intérêt et que je ne saurais que trop vous recommander. Parce que contrairement à ce que pensent, selon leur degré de soumission, les individus généralement de l’espèce « Personnellement cela m’est égal d’être ... » cocher la ou les bonnes cases :

(  )   Protégé.
(  )   Encadré (Cf. la Belle Kacem).
(  )   Filmé, écouté, surveillé (Merci Barak !).
(  )   Espionné (À nouveau merci Barak !).
(  )   Esclavé (expression personnelle imagée) - Pour votre plus grand bien et votre sécurité Mesdames, Messieurs.

« ... car MOI Môsieur je n’ai RIEN à me reprocher » prévoir est un comportement citoyen alors qu’attendre que, le jour venu, les secours arrivent de l’extérieur est une attitude totalement irresponsable pour ne pas dire incroyablement stupide, limite absurde.
Ces « Innocents » seront d’ailleurs les premiers à subir, les premiers à mourir, lorsque les lumières vacilleront pour de bon. Bien que de par leur comportement irresponsable ils ne le méritent absolument pas, il faudra songer un jour à expliquer une bonne fois pour toute à ces « Innocents » pourquoi c’est toujours eux qui paient le prix fort lorsque la vie s’affole.

Devant préparer un voyage en pays hostile (comprenez le Nicaragua) pour demain matin à l’aube, le temps me manque cruellement pour finir cet article tant j’ai encore de choses infiniment pertinentes à vous dire sur la question. Remarquez, le plus simple sera d’y revenir tant je sens que l'actualité prochaine, en quelque sorte, m’y contraindra.

En bref, pour ceux qui auraient l’intention, comme votre serviteur s'y est déjà attelé, de prendre le virage de la résilience à laquelle chacun d’entre nous sera, de toute façon, un jour ou l’autre confronté sous peine de péricliter, je prépare en exclusivité une petite sélection de fincas (fermes) à taille humaine implantées dans plusieurs lieux délicieux du Costa Rica.

@ suivre dans les semaines à venir sur le site dans la rubrique Terrains.

@ddendum du 31 janvier 2014 : une bonne illustration de ce qui précède par l'exemple très concret de la crise de 2001 en Argentine, un pays très similaire aux nôtres. Pour ceux qui penseraient encore que, à vos stylos cocheurs :

(  )   Ça n'arrive qu'aux autres.
(  )   Ça ne peut pas arriver chez nous.
(  )   Tout ça est très ancien, le monde a bien changé depuis.
(  )   Notez ... ici ... vos propres croyances telles que : « Nos gouvernants nous veulent du bien » / « Le Père Noël » / « La Fée machin » / « Le journal de TF1 » ...




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