Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

@ bientôt,


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N° 77 - Pourquoi une pomme des années 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui. Chiffrer le sentiment de se faire avoir depuis belle lurette.
Publie le : 24/04/2015 - Source : Terraeco.net

La chimieculture par Costa Rica Immobilier - 1/3Avec l'augmentation des rendements agricoles, nos aliments sont devenus des coquilles vides… de nutriments. Combien de pêches, d'oranges, de brocolis faut-il ingurgiter pour retrouver les bienfaits d'il y a un demi-siècle ?

Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel. Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments. Ces travaux résumés dans l’étude « Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute confirment l’essor de la « calorie vide » : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé. Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par vingt-cinq, voire par cent, en un demi-siècle. Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 1950, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette !

Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

Hier, quand nos grands-parents croquaient dans une transparente de Croncels, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune, selon Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII. Soit cent fois moins. « Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif », déplore ce militant pour la préservation des semences anciennes.

La chimieculture par Costa Rica Immobilier - 2/3

Vitamine A : une orange hier = 21 oranges aujourd’hui

Précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News. Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme. Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR (apports journaliers recommandés) – en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 1950 équivaut à 26 pêches aujourd’hui.

Fer : la viande en contient deux fois moins

Au début de la chaîne, il y a la céréale. Blé, maïs et soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui, par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres. En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes. Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas. Dans son étude publiée dans la revue Nutrition et Health, il constate qu’à poids égal un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant. Or, celui-ci sert à l’élaboration. Autre dommage collatéral : le lait « a perdu ces acides gras essentiels », déplore Philippe Desbrosses. Des acides essentiels à nos membranes cellulaires, notre système nerveux et notre cerveau. Naturellement présents dans l’organisme en très petite quantité, ils doivent nous être apportés par l’alimentation.

Calcium : quatre fois moins dans le brocoli

Mauvaise nouvelle. Si le brocoli figure sur la liste de ces légumes que vous ne consentez à avaler qu’en pensant à votre santé, vous n’avez pas fini de grimacer. Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium – allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang – par gramme en 1950, il n’en renfermait plus que 4,4 en 2003, selon une étude de l’Université du Texas, soit quatre fois moins. Si vous comptiez sur lui pour compenser la carence en fer de votre steak, c’est également loupé. Il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner.

La chimieculture par Costa Rica Immobilier - 3/3Le bio est-il une solution ?

Les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance… Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat, « pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible », note Brian Halweil, dans son étude. Même schéma pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue.

A contrario, « l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance », indique Brian Halweil dans son étude. De fait, à conditions climatiques équivalentes « les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres ». Le chercheur met pourtant en garde : « Si les agriculteurs bios développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder. » De même, si les produits bios sont cueillis avant maturité, ils sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle. Seule stratégie pour remettre de la vie dans son assiette : choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive et partir à la chasse aux variétés oubliées. Une épopée.

Commentaire CRI :

Fruits & Légumes au Costa Rica - 1/3En janvier dernier, suite à la lecture de l’article qui précède de terraeco.net,  j’avais écrit le texte qui suit car je le destinais à mon nouveau blog. Blog qui allait sans conteste permettre à mes millions de lecteurs de laisser des commentaires.
Et puis, le temps étant ce qu’il est, voir article précédent, surtout au Costa Rica et de plus mon jeune informaticien ayant été d’évidence enlevé par des extraterrestres qui ne se décidaient toujours pas à le relâcher, j’avais remis cela à plus tard. Pour ensuite me raviser car finalement je ne vais pas autoriser les commentaires sur ce blog.

- D’abord parce que j’ai peu de temps pour les lire.
- Puis parce que j’ai encore moins de temps pour y répondre.
- Et surtout parce que très vite la plupart du temps cela devient n’importe quoi.

Cependant, malgré l’énorme travail que je fais au quotidien sur ma misérable personne, bien malgré moi il me subsiste encore un ÉGO qui, si léger soit-il, est sensible aux compliments, aussi légers soient-ils.
Alors si vous aimez ce que j’écris en lieu et place - comme je devrais plutôt le faire - de vendre des maisons, appartements, terrains et que sais-je encore au Costa Rica, et bien dites-le tout simplement en cliquant sur les pictogrammes placés à cet effet en bas de chaque article. Ou bien écrivez-moi directement.
Ce que je devrais plutôt faire … encore que, la démarche de venir vivre et travailler au Costa Rica s’inscrit très nettement, même si je n’en étais pas 100 % conscient au départ de l’aventure, dans le but de (re)trouver dans ce pays des aspects peu à peu perdus dans la vie d’avant. Les aspects principaux étant la liberté, la manière de gagner et d’utiliser son propre argent et la santé. La santé étant un aspect fondamental que les plus jeunes ont forcément du mal à intégrer mais qui s’impose à tous - mortels que nous sommes - ou peu s’en faut au fur et à mesure que le compteur d’années se rapproche de 100.
Ceci explique aussi pourquoi je vis aujourd’hui dans une finca organique et croyez-moi, quand je presse quelques oranges ou autre parmi les différents agrumes qui poussent ici dans un verre le matin ou que je me concocte des cocktails détonants à l’aide de mon extracteur, en buvant ce jus je ressens immédiatement toute la force de La Vie qui revient en moi. Et non pas un vague dégoût d’arrière plan comme quand on s’injecte une boisson du commerce, sorte de jus de bidet avec du sucre ajouté.
Quoi qu’il arrive par la suite, et il arrivera obligatoirement des « trucs », le thème de la santé reviendra dans ce blog. Bonne lecture …

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Fruits & Légumes au Costa Rica - 2/3Je voulais commencer ce blog par un texte personnel mais aujourd’hui je tombe par hasard sur cet article hallucinant qui chiffre la chute vertigineuse des nutriments dans les fruits & légumes depuis l’année 1950. Le hasard existe-t-il d’ailleurs … mais cette haletante question fera l’objet d’un post spécial d’ici à une trentaine d’années car si on commence à digresser dès le N°1, on n’est pas rendu à Loche ni même on n’est pas rendu tout court. D’un autre côté, quand par bonheur (pas sûr) et miracle (c’est plutôt ça) on a vécu un certains nombre de dizaines d’années, il ne faut pas non plus être critique gastronomique chez Le Pneu ou au Guide du Fêtard pour se rendre compte que comme la plupart des trucs qu’on a connu AVANT, le goût lui aussi s’est fait la malle.
Pendant de nombreuses années, j’ai mis cela sur le compte de la cigarette qui comme chacun sait dézingue les papilles gustatives mais même après 10 années d’arrêt du tabac, mon goût n’est toujours pas revenu. Est-ce à dire que je n’ai mauvais goût, pas du tout, je n’ai plus de goût du tout. 10 ans ! Un peu longuet comme sevrage, non ? Ou alors en 25 années de pratique assidue de la clope, je me serais flingué 9.999 des 10.000 papilles qu’un adulte est sensé posséder en montage de série ? En amont des papilles gustatives remarquez, il y a des neurones, ils ont sans doute morflé aussi, ou bien les 2 allez savoir …
En tous les cas, malgré la perte subie, il nous reste apparemment assez de matériel pour confirmer que les fruits et légumes d’aujourd’hui ont au pire, un goût d’eau de bidet, au mieux un goût de flotte. Le mouvement est sans doute bien amorcé depuis longtemps car depuis autant que je m’en souvienne, je n’ai pu avaler de légumes que noyés sous la sauce ou les épices. Les fruits se mariant mal avec le curry ou bien le Tabasco (mon préféré) je m’en suis toujours passé à part peut-être la banane qui s’enfarine d’ailleurs de plus en plus au fil du temps.

Non seulement ils sont carrément dégueus les fruits et les légumes d’aujourd’hui et en plus on apprend que YA RIEN DEDANS !

En 2013 j’ai quitté la chaleur du Pacifique Nord du Costa Rica pour m’élever en altitude et me rapprocher de la terre et aussi un peu du CIEL par la même occasion. Ce retour à la terre, pour peu que j’y sois jamais allé – dans une autre vie sans doute – a été tout à la fois un pur bonheur et aussi le commencement du doute. Car dans ma nouvelle région, champêtre et bucolique à souhait, le concombre étant une vedette locale, j’ai voulu voir comment on s’y prenait pour le faire pousser. C’est très simple en fait, je schématise :

  • Pour bien préparer la terre on la crame allègrement avec un produit cramant acheté chez le marchand de défoliants ***.
  • Ensuite on fait un simple trou dans la terre brûlée, noircie.
  • On y dépose au fond un peu d’engrais chimique acheté chez le marchand d’engrais ***.
  • On y dépose à suivre une ou plusieurs graines achetées chez le marchand de graines ***.
  • Dès que la jeune plante apparaît, on la pulvérise avec un produit acheté chez le marchand de pulvérisations ***.
  • Au cours de sa croissance, on va encore la pulvériser 2 ou 3 fois pour « traiter » la plante elle-même, les vers qui lorgnent sur elle ainsi que toutes les anti-plantes de la création qui - pas de chance - vivent dans le coin.
  • Enfin, si on a de la chance on récoltera alors un concombre qui a certes bel aspect vu de loin mais qui est en réalité gorgé d’eau à en exploser et qui n’a pas le moindre goût, Cf. l’eau de bidet, sans sucre ajouté cette fois.

Fruits & Légumes au Costa Rica - 3/3Et cela encore l’absence de goût ce n’est rien, au mieux c’est de l’arnaque mais le pire c’est que selon la maxime d’Antoine de Lavoisier qui dit « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » nous pouvons en déduire que tout ou partie des intrants, en l’occurrence ici des purs produits chimiques, se retrouvent au final DANS le légume. Ledit légume se retrouvant à son tour DANS notre système digestif. Je vous laisse conclure … On n’est pas DANS la merde ! Je ne saurais mieux dire.

A titre purement anecdotique, nous avons coutume d’ajouter à la pâtée journalière de nos 120 kg de chiens des carottes râpées du jour. Récemment, n’ayant plus de carottes, j’ai râpé un énorme concombre local et sans me faire repérer par aucun des canidés, pas si facile car les bougres affamés ont les yeux rivés sur moi pendant toute l’opération, je l’ai mélangé à la pâtée. Et bien croyez-le ou non, le plus délicat des 4 chiens, le doberman idiot, a vomi une partie de son 4 heures. « C’est quand même un signe ça ! » comme disait le regretté Coluche. Les 3 autres, beaucoup plus rustiques il est vrai, faisaient une drôle de mine quand même mais ils n’ont rien rendu, ils ont tout gardé. Remarquez, le dob a tout remangé quelques instants plus tard mais c’est typique chez les chiens, cela ne signifie donc rien. Si l’humain remange par contre, commencez à vous inquiéter.
De là à conclure que, si mon chien a vomi son manger au concombre chimique, c’est que ce n’est pas bon pour nous les humains, il y a un monde me direz-vous. Certes ! Mais quand même …
D’ailleurs puisqu’en ce moment les bébêtes de la terre ont épargné quelques un de mes concombres BIO, je vais subrepticement en redonner aux chiens. Nous allons voir …
En attendant, bienvenue dans la CHIMIECULTURE … Prem’s, j’invente le mot, il n’est pas encore dans Google !

*** : figurez-vous que c’est le MÊME marchand qui vend tous les produits !!!




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