Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

@ bientôt,


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N° 81 - La guerre contre le cash n’est pas perdue ! Nous pouvons même la gagner ! L’édito de Charles SANNAT
Publie le : 28/10/2018 - Source : INSOLENTIAE - Décryptage impertinent, satirique et humoristique de l'actualité économique

 

Liasses de billets en euros

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

J’écrivais hier que l’économie française était en urgence absolue. C’est une évidence tant les indicateurs sont mauvais.

Une économie, ou plus précisément les dirigeants d’un pays doivent accepter, pour une efficacité économique réelle, qu’il y a ait deux secteurs économiques. En fait, quatre.

Il y a ce que l’on appelle le secteur public et le secteur privé.
Il y a aussi le secteur formel (tout ce qui est officiellement déclaré) et les secteurs informels (tout ce qui est officieux et plus ou moins illégal).

Sans secteur informel, point de liberté. Il n’y a liberté que là où des excès peuvent s’exprimer, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne doivent pas être réprimés.

Le trafic de drogue est réprimé, et il fait partie du secteur informel, mais désormais, il est comptabilisé dans le PIB !!

Une économie saine, même si cela fait hurler les bien-pensants parisiens qui ont un Monéo greffé dans les oreilles et un smartphone intégré dans le crâne, doit avoir des espèces, beaucoup d’espèces même.

Pourquoi ?

Parce que la vitesse de circulation d’un euro en billet non déclaré n’a rien à voir avec celle d’un euro numérique sur un compte en banque et dûment fiscalisé.

C’est d’une logique implacable de sans-dents, et en bas, c’est une évidence. Vous connaissez l’histoire.

Comprendre l’efficacité économique d’un billet de 100 euros !!

« Dans un village qui vit du tourisme, il n’y a plus de touristes, à cause de la crise. Pour survivre, tout le monde emprunte à tout le monde. Plusieurs mois passent, misérables. Arrive enfin un touriste qui prend une chambre dans l’hôtel, qu’il paie avec un billet de 100 euros. Le touriste n’est pas plutôt monté à sa chambre que l’hôtelier court porter le billet chez le boucher à qui il doit justement cent euros. Le boucher va lui-même aussitôt porter le même billet au paysan qui l’approvisionne en viande ; le paysan, à son tour, se dépêche d’aller payer sa dette à la prostituée à laquelle il doit quelques «services». La prostituée va à l’hôtel pour rembourser à l’hôtelier les chambres qu’elle louait à l’heure. Comme elle dépose le billet de 100 € sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l’hôtelier qu’il devait repartir tout de suite, ramasse le billet et disparaît. Au total, chacun a payé sa dette; rien n’a été dépensé, ni gagné, ni perdu, par personne. Et plus personne dans le village n’a de dettes. »

Un billet de banque circule infiniment plus vite et plus de fois que la même somme en banque qui est thésaurisée (mise de côté sous forme d’épargne).

D’ailleurs, il convient d’expliquer à nos mamamouchis, du Palais à Bercy, que l’économie la plus forte d’Europe, à savoir l’Allemagne, est aussi celle qui a le recours le plus important au cash et aux espèces.

La question est juste d’encadrer le secteur informel pour éviter qu’il ne représente une part trop importante de l’économie, mais vouloir l’éradiquer à tout prix et en totalité est une immense erreur aussi bien sociale qu’économique.

De très nombreuses innovations, inventions, et progrès sont réalisés par des « transgresseurs » à partir de ces zones grises indispensables à tout système sain.

Le nombre de billets en circulation augmente de 8 % cette année !!

2016-2018 / Emission de billets en euros par la Banque de France

Alors que tout le monde pense que le cash disparaît, en réalité, il n’a jamais été aussi disponible dans l’économie, y compris en France, où la masse monétaire en billet augmente de plus de 7,6 % en un an et atteint son plus haut niveau, comme vous pouvez le voir sur ces graphiques de… la Banque de France !!

Ci-dessous, vous pouvez télécharger le rapport complet de la Banque de France.

BDF statistiques-mensuelles-sur-l-activite-fiduciaire

En Europe, le phénomène est identique.

Plus on vous parle de carte, de paiement sans contact, et de cryptomonnaie, plus la demande en cash des agents économiques augmente.

C’est une excellente nouvelle, et la meilleure façon de gagner la guerre contre le cash, ce n’est effectivement pas de signer des pétitions, mais d’aller chercher des billets aux distributeurs à chaque fois que cela vous est possible en menant une véritable guérilla au tout numérique.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Commentaire CRI :

Excellent article de Charles SANNAT qui dans le paragraphe suivant résume l'essentiel de l'économie :

« Il y a 2 secteurs économiques. En fait, 4. Il y a ce que l’on appelle le secteur public et le secteur privé. Il y a aussi le secteur formel (tout ce qui est officiellement déclaré) et les secteurs informels (tout ce qui est officieux et plus ou moins illégal). »

De plus en plus d'états obèses dans le mondePour ma part je suis pour un État régalien c’est-à-dire dont la principale mission est de faire régner l’ordre par la police (intérieur des frontières), l’armée (frontières et extérieur) et la Justice. Un État fort mais qui s’occupe de ses affaires, uniquement de ses affaires et qui s’en occupe bien ! On peut lui adjoindre quelques autres attributions telle que l’éducation (secteur public), la santé (secteur public), l’aménagement du territoire, la préservation de l’environnement (avec un GROS pouvoir de coercition) et l’émission de la monnaie nationale (en libre concurrence avec d’autres monnaies). Guère plus, c’est déjà énorme.
Dans les autres secteurs il est clair que plus il y a d’état et moins - à terme - il y a d’efficacité. La machine se nourrit de complexité et finit par s’étouffer sous son propre poids. Les « états obèses » sont en constante augmentation dans le monde entier et c’est très préoccupant, notamment pour les libertés individuelles.

J’en reviens aux 4 secteurs économiques de Charles SANNAT.

- Public et Privé car la concurrence est saine et facteur de progrès. Tout le monde doit avoir accès au secteur public et ceux qui le souhaitent et qui le peuvent au secteur privé. Privé signifie privé c’est-à-dire 100 % payant. Dire que tel ou tel service à 2 ou 3 (ou plus) vitesses est « injuste » est une imbécilité à plus d’un titre. Pour ma part je préfère toujours avoir le choix. Un exemple au Costa Rica, la médecine publique est correcte mais si vous n’en êtes pas satisfait vous pouvez toujours aller dans le privé. Vous payez et c’est tout. Voir mon récent article à ce sujet.
N'en déplaise aux partisans du tout-état payer est un gage de liberté car « la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit ». Autrement-dit vous êtes libre de payer ou pas. Vous exercez donc un contrôle au lieu de subir une pression. Car le tout-état vire rapidement au cauchemar d'autant plus rapidement quand le dit état est « mauvais », c'est presqu'un pléonasme.

- Formel et Informel : quand on voyage un peu on se rend compte que le modèle qu’on connait en France et consorts est très minoritaire. En France l’État a atteint un niveau d’obésité morbide et il est présent dans la vie de chacun depuis avant la naissance jusqu’à après la mort. Cela au mépris des libertés individuelles et d'ailleurs une part de la population clairement ne le supporte plus. Les forces vives en général, d’où l’exode en cours. Les autres étant le plus souvent des idéologues ou bien des parasites étatiques. Un bon lot d'ignorants également qui se demandent pourquoi ils se sentent si mal ... Force est de reconnaitre néanmoins que ce modèle est en extension dans le monde et que si cela devait durer il deviendrait problématique à terme de trouver des espaces de liberté où vivre en paix. Quand je dis « Liberté » je sous-entends d’abord « responsabilités individuelles » et non le droit autoproclamé de faire n’importe quoi cher à nos socialistes français et consorts. De même que dans les secteurs publics et privés qu’il ne faut pas mettre en opposition mais en complémentarité, les économies formelles et informelles ont chacune leur utilité. Je ne développe pas car CS l’explique parfaitement bien dans son article.

Ici au Costa Rica par exemple l’économie informelle c’est une famille (2 ou 3 générations) qui exploite un « soda » (un petit restaurant) sans se soucier des lois sociales, des lois du travail … Le résultat est que tout le monde travaille, chacun se sent utile et les clients peuvent manger de 6:00 le matin à 22:00. En France si vous arrivez au restaurant en dehors des clous on ne vous laisse pas entrer au motif « Désolé Monsieur, on n’a personne en cuisine ou en salle … ». Résultat, le désert économique s’installe un peu partout et les lois dites sociales créent de la misère et de la frustration en rafales. Je peux vous citer plus de 100 exemples de la sorte dans tous les secteurs de l’économie mais à quoi bon …
Dans certaines régions entières du globe (Amérique Latine, Sud-Est asiatique, Afrique …) 80 % de l’économie est informelle et pourtant les gens ne meurent pas. Étonnant non ? Ils paraissent même plus heureux, ILS LE SONT je crois.
Plus près de chez nous (le monde occidental), avant l’Europe la Grèce par exemple avait une économie de la sorte, grosso modo tout fonctionnait à peu près et ce qui ne fonctionnait pas ne gênait pas grand monde. Ainsi les touristes du monde entier étaient heureux de venir y dépenser de l’argent. Regardez ce que l’Europe et son euro artificiel ont fait de la Grèce, c’est un immonde gâchis !

Alors de grâce, États en voie d’obésité, revenez peu à peu à vos fonctions régaliennes et tout le monde s’en portera bien mieux ! Car dans l’extrême majorité des cas les choses s’autorégulent et si non, tranquillisez-vous car alors l’État régalien s’en occupera, c'est sa fonction. C’est aussi simple que cela.
La compréhension de ces 4 secteurs économiques et de leurs mécanismes d'interaction est la clé d’une meilleure vie sur Terre, que ce soit à titre individuel ou collectif, croyez-moi !

PS : on est dimanche, il pleut, on est totalement hors saison (octobre est un mois très pluvieux), J'AI FAIM, il est près de 16:00 et néanmoins je suis certain de trouver à Tamarindo (station balnéaire réputée), à 5 minutes de l'endroit où j'écris ces lignes, au moins 100 endroits où manger en ce jour et cette heure.
Pas belle la vie ?




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