Considérations à propos du chiffre d’affaire (CA) d’une affaire commerciale, d’un restaurant, d’un bar, d’un magasin, d’un hôtel, d'un lodge, d'un B&B, de chambres d'hôtes, de cabinas, de bungalows … au Costa Rica.
Autant en France et autres pays très comptablement encadrés il est aisé, à peu de choses près, de se faire une idée du chiffre d’affaire, autant c’est difficile au Costa Rica. Quelques raisons simples à cela :
Par ailleurs l’expérience montre que si une comptabilité est fournie par le vendeur d’un bien commercial, elle est difficilement vérifiable. Dans ce cas nous considérons que cela n’a donc aucun intérêt d’en demander une. Nous n’en demandons donc pas.
Dans certains cas, les factures d’achat vous seront bien plus utiles que le CA annoncé.
Hors cas exceptionnels, il est donc courant au Costa Rica d’acheter son « fond de commerce » sans l’appui d’une comptabilité fiable sur 3 années. A propos de « fond de commerce », il s’agit plutôt de « derecho de llave », voir la même FAQ au #20.
Heureusement il existe d’autres méthodes qui ont fait leurs preuves pour évaluer le prix de reprise d’une affaire au Costa Rica. Il s’agit simplement de revenir aux fondamentaux qui, dans tous les cas, sont bien plus pertinents que des chiffres sur un papier :
En tant que spécialistes de notre secteur géographique, nous sommes là pour vous aider à faire le bon choix.
NB 1 : si malgré ces explications vous ne jurez que par le CA (fut-il invérifiable ou fantaisiste), pire si vous êtes un fétichiste du CA, alors mieux vaut rechercher un bien commercial ailleurs qu’au Costa Rica. Et d’une manière générale, ailleurs qu’en Amérique Latine.
NB 2 : en cas de besoin, pour en reprendre une seconde couche, lisez cet excellent article de Bill Bonner qui vous explique la "comptabilité à l'Argentine", autre pays latino. Si vous ne comprenez toujours pas, laissez définitivement tomber !