Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

@ bientôt,


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N° 21 - 16/09/2012 - A propos de ce que gagnent les gens qui ne vivent pas comme nous.

Actuellement nous devons gérer des équipes de travail pour l’entretien de jardins, du débroussaillage, de la rénovation … A un moment se pose la question de savoir combien nous allons payer les divers intervenants de ces chantiers. Une 1ère réponse est donnée à la FAQ, #19.

On voit parfois, dans les forums de désinformation notamment, des bien-pensants socialisants (pléonasme) s’écrier : « mais comment peut-on supporter que des locaux gagnent 500 $ par mois alors que nous on gagne beaucoup plus … bla bla bla ... bla bla bla ... ? ».

1ère remarque, les « indignés » sont très souvent les premiers, par la suite, à sous-payer les locaux qu'ils emploient.

Par ailleurs, avant de s’indigner à bon compte, il serait préférable de faire les bons comptes justement. Prenons 2 exemples :

Métro - Boulot - DodoJean vit à Paris et gagne 2.200 € par mois pour 35 heures de travail hebdomadaire. Bon élève du président déchu (le petit président) il travaille plus pour gagner plus soit 5 heures supplémentaires par semaine. Soit 40 heures auxquelles il faut rajouter 3 heures de transport quotidien et l’heure du repas pris sur le lieu du travail. 60 heures au total soit 12 heures par jour passées sur le lieu du travail ou dans les transports, le plus souvent agglutiné à ses congénères (définition : individu de même nature). Il sort de chez lui le matin à 07H00 et rentre en général vers 19H30 - 20H00 car il s’arrête en passant faire ses courses au Franprix, à l’Europrix pardon.

Juan vit dans la campagne du Costa Rica et gagne 500 $ par mois pour 40 heures de travail hebdomadaire, 8 heures par jour. Il se rend au travail, le plus souvent à quelques minutes de chez lui, en vélo. Il part à 8H00 car il commence à 8H00, logique (logique à la mode latina s'entend). Chemin faisant il s’arrête plusieurs fois faire la conversation à un parent, un ami, un voisin. Comme d’habitude il arrivera en retard et le patron va encore râler, encore que, il est habitué maintenant, il ne râle presque plus. Le midi Juan rentre chez lui déguster un « casado » préparé au feu de bois par sa bourgeoise. Il ne fait pas les courses, ce n’est pas son affaire. S’il ne s’endort pas après le repas, il repartira travailler à vélo. Chemin faisant il rencontrera …

Compte tenu du niveau de prix astronomique de l’immobilier parisien, Jean est locataire d’un 3 pièces de 45 m² dans une lointaine banlieue dont il vaut mieux oublier le nom à consonance de sinistrose. Plus du tiers de son salaire y passe. Quand il a payé son loyer, son chauffage, son eau, son téléphone, Internet, la télévision, la taxe d’habitation, les impôts sur le revenu, l’assurance, la carte orange 5 zones, la mutuelle, la cantine du midi, … il lui reste 400 € par mois pour manger et se vêtir. Ne parlons même pas des loisirs, des vacances … mais heureusement qu’à Paris Bertrand Delanoë pense à tout. Ainsi Paris Plage et ses 5 cm de sable sur béton fera cette année encore office de paradis tropical. Pas moyen d’économiser un kopeck pour se construire un avenir meilleur. Après 40 ans de ce régime, Jean aura pris l’odeur des sièges du RER, je m’en souviens encore, à vomir. Depuis quelques années il est en analyse, le bougre, car il veut comprendre pourquoi il souffre.

Cabane sur la plage au Costa RicaJuan habite une baraque en tôle. De temps en temps, il remplace les tôles par des briques ou bien du bois, il ajoute une pièce. De la récupération en général, cela ne lui coûte rien. Son terrain non plus ne lui a rien coûté, un bien de famille ou un don de l’État. Il a très peu de charges, juste l’abonnement à la télévision par câble qu’il partage illégalement avec ses voisins. Son électricité et son eau lui coûtent quelques $ par mois. Des poules dans la cour pour les œufs, de la bonne viande en quantité car les volatiles se reproduisent très vite. Parfois un cochon, souvent un cheval mais pour le plaisir, pas pour manger le cheval. Pour se nourrir il achètera principalement du riz par sac de 20 kg, des grains (haricots rouges), de l’huile, quelques fruits et légumes au marché local. Avec le reste il achètera des bières pour se soûler en fin de semaine avec ses voisins et sa famille venue lui rendre visite. Juan n’économise pas, il sait que, si Dios quiere, demain sera pareil à aujourd’hui et cela lui convient bien ainsi.

Certes, on ne choisit pas de naître Jean ou Juan. Mais si on pouvait choisir ?
Personnellement je pense que beaucoup de Jean choisiraient la vie de Jean et à l'identique beaucoup de Juan choisiraient de garder la vie de Juan. Notamment parce qu’il est toujours difficile de se projeter en dehors de soi-même.

Cela signifie également, à la lumière de ce qui précède, que les « indignations » de Jean n’ont pas le moindre sens. C'est vide, c'est creux, c'est même stupide de parler ainsi sans savoir. Il est donc conseillé, avant de s’indigner sur le sort des autres, de se pencher sur le sien propre pour savoir s’il n’y a pas plutôt pas matière à s’indigner sur soi-même. Indignation bien ordonnée commence par soi-même, camarade.

L’indignation c’est comme les fruits & légumes, d’abord chercher en local et si vraiment on ne trouve rien, alors chercher plus loin. Et de saison si possible. C'est cela aussi l'écologie !



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