Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

@ bientôt,


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N° 62 - 12/03/2015 - Allons donc pêcher le gros BAZAR au Nicaragua.

Bon, voilà, parfois la vie se met en marche, ça ne prévient pas et il faut sauter dans le train (voir mon commentaire du Post N° 38 de Actualités) parce qu’il va toujours dans le même sens. C’est rare qu’il s’arrête en pleine voie et fasse marche arrière pour ramasser un laissé en rade sur le quai. Toi comme moi !

Ceci étant dit, ce week-end, comme on ne savait pas trop quoi faire avec mes potes, aussi sec nous avons pris le bateau pour le Nicaragua histoire d’aller taquiner le « pescado » sur le Rio San Juan. Ne me demandez pas le nom du bazar, je suis aussi nul en poissonnerie qu’en botannerie. Le BAR ça encore je connais parce qu’on a ça chez nous en Bretagne, du bar. Des bars aussi, même que forcément, un jour ou l’autre, ça laisse des traces.
Jusqu’au dernier moment, nous avons douté chopper au vol un bateau pour traverser la frontière maritime mais nous avons finalement débarqué au Nicaragua en fin d’après-midi. Fort bien accueillis d’ailleurs par l’aubergiste, nous avons soupé comme des rois, seuls au monde, sur le deck du lodge.

Le lendemain matin, debout à 5 heures, douche froide pour se remettre de la veille (pour gagner 10 minutes, cherche donc pas l’eau chaude car y_en_a_pas), le temps de discuter avec les autorités et nous obtenions les permis de pêche réglementaires, au Nicaragua on ne rigole pas avec ça. Au Nicaragua on rigole vraiment de tout ... sauf de l’autorité. Avec l’autorité on s’arrange et après seulement on rigole.

Très vite, tandis que le bateau filait sur le Rio San Juan, j’ai réalisé que même en pays tropical il est conseillé de se munir d’une petite laine pour fendre la bise de l’aube. Je me suis protégé du froid mordant comme j’ai pu avec des gilets de sauvetage usagés qui manifestement auraient eu peine à sauver de la noyade un végétarien en phase aigüe de jeûne. Après une demi-heure à fond les ballons, nous sommes arrivés sur la zone de pêche.

Comme le « pescado » ne se décidait toujours pas à mordre après 1H30 d’allées et venues, Thierry a unilatéralement décidé qu’on allait ouvrir des bières pour le faire venir. 08H00 du mat c’est généralement un peu tôt pour l’apéro mais il faut parfois savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur, ainsi l’on pense en Finistère. D’après lui, c’est un truc qui marche à tous les coups. Sans déconner, la première bière n’avait pas encore fini de faire « PSCHITT » tandis qu'on l'ouvrait que le premier bazar mordait à l’hameçon. Ce premier bazar donc fut pour Éric qui se trouvait au plus près de la bonne canne, le second pour Thierry et j’eu, quant à moi, l’honneur du troisième, le plus gros il va sans dire. La photo est là pour le prouver même si on ne voit qu’un bout du bazar que je sortais magistralement de l’eau quelques minutes après. C’est comme un iceberg en fait, le plus gros est sous la mer. Enfin, sous l’eau, la mer est quand même un peu plus loin, à près de 200 km. Et puis dans le coin y_a_pas trop d'icebergs. M'enfin, c'est juste une image, pour que vous réalisiez mieux la taille du bazar.

Chacun ayant eu son compte de « pescado », trop forts, nous décidâmes d’un commun accord de ne pas davantage vider le Rio, d’en laisser aimablement pour les autres et nous nous concentrâmes plutôt à vider les glacières qui n’attendaient que ça. Jusqu’ici, je croyais un peu naïvement certes, que les kilos de glace que chargent les bateaux de pêche avant de quitter le port étaient destinés à conserver le poisson. Quelle funeste erreur de ma part ! Une croyance de plus qui vient de disparaître car dans la réalité vraie du terrain vécu, c’est juste pour la SOIF. Car objectivement, rien ne dit à l’avance que nous attraperons du poisson. Par contre, sauf miracle, nous sommes à peu près sûrs d’avoir grand soif à un moment ou bien l’autre. Après force bières, vin (rouge ou blanc, j’ai oublié) et un truc local vraiment costaud à base de coco et de rhum, vers midi, après avoir maintes fois failli tomber du bateau à cause de besoins pressants à satisfaire, nous rentrâmes au lodge très satisfaits de nous-mêmes, de la pêche et d'avoir réussi à vider les glacières.

Une fois au lodge, une acorte nica nous servit très rapidement les gros bazars pêchés magiquement transformés en carpaccio et en filets grillés. Pur délice !!!
En fin d’après-midi, soit 24 heures après avoir débarqué, nous embarquions pour le Costa Rica.

Retour casa, Pura Vida !

PS : si un lecteur touché par la grâce de nos petites aventures en Amérique Centrale souhaite acheter en pleine propriété un centre de pêche extraordinaire et unique au Nicaragua, qu’il me contacte.
 

Stéphane - Pêche au Rio San Juan du Nicaragua - Mars 2015 - Vue 1

Stéphane - Pêche au Rio San Juan du Nicaragua - Mars 2015 - Vue 2



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